Le sommet du G20 s’est achevé ce lundi 05 août 2016 en Chine. Les dirigeants des 20 pays les plus riches du monde ont promis une coopération économique mondiale afin de relancer une économie mondiale en berne
Le sommet du G20 s’est clôturé ce lundi avec une proposition phare des leaders du monde entier qui ont promis de relancer une économie au ralenti à travers une coopération internationale. Dans un communiqué conjoint, Xi Jinping, président de la Chine, Barack Obama et autres dirigeants ont promis d’améliorer le commerce.
« Il y a huit ans, le G20 avait remis sur les rails une économie mondiale en crise en créant la stabilité et la reprise. Huit ans plus tard, l’économie mondiale est à nouveau en un moment critique », a fait savoir le président chinois. Ce dernier a aussi annoncé que les dirigeants du monde développeront des lignes de conduite sur l’investissement afin de réviser la politique du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale dans le but d’aider les marchés émergents.
« La reprise de l’économie mondiale manque d’élan »
Le Fonds Monétaire International avait réduit ses perspectives d’une croissance économique mondiale à 3,1%. Après les discussions, Christine Lagarde, directrice du FMI, avait déclaré, dans une interview accordée à Wall Street Journal : « il doit y avoir plus de croissance et la croissance doit être inclusive ».
Selon le président chinois, la reprise économique manque d’élan. « La reprise de l’économie mondiale manque d’élan. Nous devons faire plus pour débloquer le potentiel d’une croissance à long et moyen terme ». Il faut souligner que les déclarations des 20 pays s’opposent « au protectionnisme sur le commerce et sur les investissements dans toutes ses formes ».
« La Chine critiquée pour son monopole de la sidérurgie »
Les leaders du G20 ont également promis de ne pas dévaluer les devises en relançant les exportations. La question de l’humanitaire était aussi au rendez-vous. Les dirigeants des 20 pays les plus riches de la planète ont promis d’augmenter l’aide allouée à la gestion de la crise migratoire.
La chine, pays hôte, n’est pas sortie indemne de ce sommet. Elle a été critiquée pour sa domination de la sidérurgie. Le pays commence en effet à fermer des usines d’acier et dans le pays le président Xi Jinping avait promis de réduire 100 à 150 millions de tonnes d’acier dans les cinq prochaines années.