Scandale en France : l’Etat va octroyer 800 000 euros à Servier pour produire un médicament jugé dangereux

D’après le média Capital.fr qui cite Le Canard Enchaîné, l’Etat français va octroyer une aide de 800 000 euros au groupe pharmaceutique Servier pour relocaliser la production de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur dans le domaine cardiovasculaire. Mais, quelques uns des médicaments sont jugés dangereux

Une nouvelle révélation explosive qui intervient à la veille de la présidentielle en France. En tout cas, à un mois de l’une des élections présidentielles les plus importantes de l’Histoire de la Vème République, les scandales ne manquent pas. Alors que le McKinseyGate plonge l’Exécutif dans l’embarras, c’est une nouvelle révélation faite par Le Canard Enchaîné qui risque, en pleine pandémie, de fragiliser le gouvernement.

En effet, d’après le média Capital.fr qui a consulté l’article du Canard Enchaîné, l’Etat français va débloquer une aide de 800 000 euros qui sera octroyée à Servier afin de « relocaliser la production de médicaments d’intérêt thérapeutique majeur dans le domaine cardiovasculaire ». D’après Capital.fr, cinq médicaments sont concernés : Vastarel, Coversyl, Fludex, Triplixam et Preterax.

Jusque-là, tout va bien. Mais, il y a un couac. En fait, certains des médicaments sont considérés comme dangereux car présentant des effets secondaires. Ainsi, pour ce qui concerne le Trixiplam, Capital, citant toujours Le Canard Enchaîné, nous apprend qu’un avis de la Haute Autorité de Santé, daté de 04 septembre 2019, le décrivait comme « un service médical rendu insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale ».

« Celui-ci n’est pas remboursé, tout comme le Vastarel, depuis dix ans (…). Utilisé contre l’angine, ce médicament aurait une efficacité faible et produirait des risques ‘de survenue d’événements indésirables graves, neurologiques et hématologiques' », révèle le média français.

En ce qui concerne le Coversyl, Capital.fr renseigne que Servier a été condamné à 228 millions d’euros d’amende par l’Union européenne en 2018 pour avoir bloqué la mise sur le marché de génériques et pour ce qui est du Fludex, des complications ont aussi été notées pour ce médicament.