Face à des prévisions de vente extrêmement négatives dû au recul de la pandémie dans plusieurs pays du monde, notamment en Occident, le géant américain Pfizer, tel un joueur de mystake casino, ne veut surtout pas entendre parler de perte de revenus et exerce, ainsi, une forte pression sur l’Union Européenne pour qu’elle lui achète ses doses de vaccins jusqu’en 2023.
L’information vient d’être révélée par Michèle Rivasi, députée européenne et très bien informée sur les contrats signés entre le laboratoire américain et la Commission Européenne, dirigée par Ursula Von Der Leyen. Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, l’eurodéputée nous dit tout.
« Un élément qui est sorti il y a quelques jours. Cela vient encore de l’agence Reuters des Etats-Unis qui nous dit qu’il y a des négociations secrètes à l’heure actuelle entre la Commission Européenne et les laboratoires pharmaceutiques parce que les 1,8 milliards de doses qui s’échelonnent eux deux parties : 900 millions et 900 millions de doses. Les 900 millions de doses, elles sont en surplus, mais les premiers 900 millions de doses, il y en a trop », explique-t-elle.
Et d’ajouter : « à l’heure actuelle, on n’est plus en urgence sanitaire et les Etats membres ne veulent plus acheter de doses. Déjà ils en ont en stock. On ne sait toujours pas d’ailleurs quelle quantité dans chaque Etat membre, mais Pfizer leur dit : ‘vous êtes obligés d’acheter ces doses jusqu’en 2023’. Donc, il y a ces négociations secrètes ».
Ci-dessous la vidéo de Rivasi sur le sujet
🔴 L’opacité de la politique vaccinale se poursuit.
Nous venons d’apprendre qu’il y a, en ce moment même, des négociations secrètes entre la Commission européenne et Pfizer.
Alors que depuis des mois, nous n’avons aucune réponse sur le 3ème contrat signé avec le laboratoire. pic.twitter.com/vhV4iNX5lR— Michèle Rivasi 🌍 (@MicheleRivasi) February 2, 2023