Scandale en France : menacé par Big Pharma, Macron capitule et abaisse les prélèvements réalisés sur les profits de l’industrie pharmaceutique

L’Etat capitule face à Big Pharma. C’est du moins ce que vient de révéler, ce 19 septembre, le média BFMTV. En effet, d’après cette source, l’Etat français, dirigé par Emmanuel Macron, a décidé de plafonner le prélèvement financier réalisé chaque année sur l’industrie pharmaceutique.

L’annonce de cette nouvelle a été faite par Roland Lescure, ministre délégué à l’Industrie lors d’une interview accordée au média Les Echos. « Ce prélèvement a augmenté de manière significative année après année », a-t-il déploré. D’après les informations obtenues par BFMTV, il s’agit de la fameuse « clause de sauvegarde ».

Mais, qu’est-ce que c’est réellement? A cette question, le média répond : « cette ponction sur le secteur est indexée sur le chiffre d’affaires de ce dernier. Or, elle a fortement progressé ces dernières années, sur fond d’envol des dépenses de santé ». Un prélèvement que l’industrie pharmaceutique a toujours jugé excessif.

Ainsi, au bout de plusieurs mois d’âpres négociations, elle a finalement obtenu gains de cause : le prélèvement sera donc abaissé et passera de 1,7 milliards d’euros à 1,6 milliards d’euros. Un décision qui risque de déclencher une vive polémique en France lorsqu’on sait que l’industrie pharmaceutique a amassé une grosse fortune à travers des aides reçues par l’Etat lors de la pandémie à Coronavirus.