En janvier dernier, la Guinée équatoriale formulait sa demande pour adhérer à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Quatre mois après, Malabo affirme avoir le “soutien crucial” de l’Arabie saoudite, influent membre du cartel. L’OPEP n’a toujours pas réagi officiellement à la demande de la Guinée équatoriale, troisième producteur africain de brut. Pourtant, dans sa note de demande d’adhésion, la Guinée équatoriale se disait “convaincu(e) que [ses] intérêts sont en totale adéquation avec ceux de l’OPEP, visant à servir les meilleurs intérêts du secteur, de l’Afrique et de l‘économie mondiale”. Jeudi encore, dans un communiqué, Malabo réitérait ses intentions, mais surtout, assurait avoir le “soutien crucial” de l’Arabie saoudite, membre incontournable de l’organisation, par ailleurs deuxième producteur mondial derrière la Russie. Ce communiqué intervient après une visite de trois jours du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema en Arabie saoudite. Dans cette note, le gouvernement équato-guinéen a une nouvelle fois promis de s’aligner sur la décision de l’OPEP de réduire la production pétrolière de ses membres afin de revaloriser l’offre devenue un peu trop abondante. Pour cela, Malabo a promis de réduire sa production de brut de 12 000 barils par jour. Pour beaucoup, cette sortie de Malabo n’est pas fortuite. En valorisant un éventuel soutien de l’Arabie saoudite c’est une manière de mettre la pression sur les décideurs. Car, même si aujourd’hui la présidence de l’OPEP revient au Qatar et le secrétariat général au Nigeria, Ryad demeure un leader historique du cartel dont les décisions comptent.
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