Adieux aux Français : « je ne trahis personne et les indemnités, c’est fini », dit Manuel Valls

Manuel Valls, ancien premier ministre français et candidat à la mairie de Barcelone, sa ville natale, a été l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi 1 octobre. Sur le plateau de RMC, plusieurs sujets ont été abordés, notamment sa décision très surprise de tourner la page de sa vie politique en France

Sur le plateau de RMC, Manuel Valls confirme qu’il restera Français. « Bien sûr, bien sûr. C’est assez émouvant. Ce n’est pas une tournée d’adieu comme cela a été raconté. Mais, je ressens le besoin de m’exprimer grâce à vous devant les Français pour leur témoigner ma reconnaissance (…) », a-t-il déclaré.

A la question de savoir si la politique française le décevait, Manuel Valls répond : « moi, je dois à la politique. Pour un type qui a échoué, comme on dit, ce n’est quand même pas mal », ironise-t-il. Valls refuse totalement de considérer comme un échec sa vie politique française.

« Je suis profondément Européen »

A la question de savoir s’il n’avait plus d’avenir politique en France, il rétorque : « moi, je suis convaincu que j’avais un avenir politique en France ». Interrogé par Bourdin qui lui demande s’il aime Barcelone ou Evry (où il a été maire), il répond : « Evry, je l’ai dans la peau, dans le cœur. Je m’en suis occupé, mais je demande aux Évryens qui vont devoir choisir un nouveau député de respecter mon choix. C’est un choix personnel, c’est un choix de vie (…) ».

« Je ne trahis personne », insiste-t-il. Et d’ajouter : « les mots Trahison et Abandon ont quand même une sacrée signification ».  Sur le plateau de RMC, Manuel Valls précise qu’il ne touchera pas d’indemnités. « Non, c’est fini tout ça », lance-t-il. Manuel Valls a aussi révélé qu’il a récupéré son passeport espagnol. « Je suis profondément Européen », s’est-il réjoui.