Affaire McKinsey : en colère, Macron répond à ses détracteurs : « qu’ils aillent au pénal »

Dans une interview accordée à France 3, Emmanuel Macron, président de la France, demande à celles et ceux disposant de preuves d’une manipulation dans l’affaire McKinsey de saisir la justice 

Emmanuel Macron se défend. Face au tollé suscité par l’Affaire McKinsey, du nom de ce cabinet de conseil américain accusé de n’avoir pas payé ses impôts en France, le président réagit et invite ses détracteurs à saisir la justice s’ils ont la preuve qu’il y a une manipulation.

En effet, dans une interview accordée à France 3, le président français n’a pas voulu esquiver un gros scandale qui intervient à moins d’un mois de la présidentielle. Ainsi, sur le plateau de France 3, il s’est défendu vaillamment. « Il n’y a aucun contrat sans qu’il respecte la règle des marchés publics », déclare-t-il.

A la question du journaliste qui lui demande si tout est clair, il rétorque : « oui, sinon, c’est du pénal. Et donc, que quiconque a la preuve qu’il y a manipulation mette le contrat en cause au pénal. Là, il faut très clair parce qu’on a l’impression qu’il y a des combines. C’est faux ».

« La France est un pays de droit »

Et d’ajouter : « il y a des règles de marché public. La France est un pays de droit. S’il y a des preuves de manipulation, que ça aille au pénal ». Il faut dire que les propos du chef de l’Etat interviennent dans un contexte extrêmement houleux où l’Affaire McKinsey est exploitée par une opposition en perte de vitesse pour l’affaiblir avant la présidentielle.

D’ailleurs, ces dernières heures, le hashtag McKinseyGate a été très largement utilisé sur Twitter par des milliers d’internautes pour crier leur indignation. Et à quelques semaines de la présidentielle, il faut dire que l’affaire est très embarrassante pour le gouvernement en place.