Après avoir fermé France O, l’Etat veut interdire la publicité à la télé pour la Martinique et la Guadeloupe

Emmanuel Macron a-t-il une dent contre les ultramarins? Absolument pas. Cependant, la question mérite d’être posée au moment où une vague écologiste est en train de tout dévaster sur son passage. En effet, il a révélé dans la presse ce 21 septembre que le ministère français de l’Ecologie prépare un projet de loi visant à interdire toute publicité qui aurait des effets nuisibles sur l’environnement ou sur la santé.

Mais, il ne s’arrête pas là. Car, d’après une révélation du Journal Du Dimanche cité par plusieurs médias ce 21 septembre, ce projet de loi de Barbara Pompoli cherche également à interdire les spots publicitaires de destinations lointaines. Et la Martinique et la Guadeloupe sont visées.

Selon le média Guadeloupe 1, il s’agit, pour la ministre de l’Ecologie, d’éviter de faire la promotion des trajets trop longs et donc trop gourmands en énergie fossile et donc nocifs pour la santé. « C’est donc un carton jaune, voire rouge pour la promotion de nos destinations, à travers des spots télévisés », déplore le média ultramarin.

Apparemment, le ministère de l’Environnement aurait démenti l’information. Sauf que jusqu’ici, aucun communiqué de presse n’a été mis à la disposition des journalistes pour remettre en cause les informations du Journal du Dimanche connu pour être une source assez fiable.

En tout cas, cette information relayée par plusieurs médias ultramarins est un véritable coup de massue pour la population antillaise d’autant plus que la chaîne France O, la seule qui reliait les Français ultramarins visant dans l’Hexagone à leur terre d’origine a définitivement disparu des écrans le 23 août dernier, alors qu’Emmanuel Macron avait pourtant promis, lors de sa campagne présidentielle de 2017, qu’il n’autorisera jamais sa fermeture.

N’oublions pas aussi qu’à la fin du mois de juin dernier, la France avait accepté l’arrivée de 15 médecins cubains pour soigner des personnes atteintes de Covid-19. Mais, ces 15 médecins avaient reçu l’ordre de ne pas exercer en métropole. Ils ont été envoyés dans les territoires d’Outre-Mer.