Carles Puigdemont depuis Bruxelles : « nous savons tous que nous pouvons finir en prison »

dimarts, 24 gener 2017 12:47 FOTO: ACN / Albert Segura El president de la Generalitat, Carles Puigdemont, a la delegació del Govern davant la UE a Brussel·les, amb el vicepresident, Oriol Junqueras, i el conseller d'Afers Exteriors, Raül Romeva. (HORITZONTAL)

L’ex président de la Generalitat, Carles Puigdemont, s’est prononcé depuis Bruxelles, défiant le gouvernement espagnol. L’ex président de la Generalitat a assuré que le conflit qui l’oppose au gouvernement espagnol finira dans les tribunaux internationaux

Carles Puigdemont ne se décourage pas dans sa volonté d’internationaliser la crise catalane. L’ex président de la Generalitat destitué par le gouvernement espagnol après l’application de l’article 155 ce 27 octobre est désormais à Bruxelles où il jouit d’une liberté provisoire de la part de la justice belge.

Ce mardi, Carles Puigdemont a reçu la presse catalane qui a fait le déplacement depuis l’Espagne. L’ex président de la Generalitat, sous le coup d’un mandat d’arrêt, s’est exprimé sur les vagues d’arrestations de personnalités du Parlement catalan qui avaient proclamé ce 27 octobre la république catalane.

« Tout ceci finira dans les tribunaux internationaux »

Réagissant sur sa fuite en Belgique, Puigdemont dira : « nous savons tous que nous pouvons finir en prison en cas d’extradition. Nous sommes prêts en cas d’extradition », a-t-il déclaré dans l’émission « La Manana de Catalunya Radio ». Face à la presse, Carles Puigdemont n’exclut pas l’hypothèse de finir en prison.

L’ex président de la Generalitat n’a pas caché ses intentions d’internationaliser le conflit. Il a assuré que ce bras de fer entre l’Espagne et la Catalogne finira dans les tribunaux internationaux. « Tout ceci finira dans les tribunaux internationaux et ce ne sera pas la première fois que l’Espagne aura honte devant les tribunaux internationaux », a-t-il déclaré.

« Un mandat d’arrêt émis contre Puigdemont »

L’ex président de la Generalitat s’est également prononcé sur les élections autonomes prévues ce 21 décembre. « Nous avons un objectif face à l’élection de ce 21 décembre. Devant l’urgence nationale, il est important de constituer un noyau diplomatique qui démasquera le bloc du 155. Sinon, nous ne pouvons pas avancer, nous qui sommes pour la défense de la Catalogne et des institutions », a-t-il fait savoir.

Les propos de l’ex président de la Generalitat interviennent au lendemain de la décision de la justice belge de ne pas ordonner son extradition, du moins pour le moment. Rappelons que le gouvernement espagnol a émis un mandat d’arrêt européen contre Carles Puigdemont pour « sédition, rébellions, malversations… ».