Coronavirus : l’application StopCovid coûtera aux Français entre 200 000 et 300 000 euros par mois

L’application StopCovid créée par l’Etat dans le cadre de sa lutte contre le Coronavirus fait parler d’elle en raison de la facture très salée qu’elle risque de laisser aux contribuables français. Sa maintenance et son hébergement sont estimés entre 200 000 et 300 000 euros par mois, selon L’Obs

Les Français devraient s’attendre à une facture très salée de l’application StopCovid créée par le gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus en France. En effet, à peine mise en marche, l’application fait déjà polémique et cette fois-ci, ce n’est pas sur le terrain des libertés individuelles.

Il faut dire que depuis sa création, le gouvernement avait fait obstruction du débat sur le coût d’une application très controversée qui divise profondément la classe politique. D’ailleurs, lors de son passage sur le plateau de Radio J il y a quelques jours, Cédric O, secrétaire d’Etat au numérique, avait minimisé le coût d’un projet aussi ambitieux.

A la question de savoir combien cela allait coûter, il avait répondu : « pas grand-chose. Jusqu’ici ça a coûté 0 euro, à part les salaires des chercheurs de la fonction publique…qui ont travaillé sur le sujet. Toutes les entreprises qui ont travaillé sur le sujet sont venues gratuitement et je les en remercie. Que ce soit des grandes entreprises ou des Start-ups. (…) Le coût ne dépassera pas quelques centaines de milliers d’euros par mois. Donc, c’est vraiment extrêmement limité au regard de l’intérêt et du bénéfice qu’on peut tirer de ce projet ».

« Entre 200 000 et 300 000 euros par mois »

Pourtant, il n’a fallu que deux jours seulement après la mise en marche de l’application pour que les médias remettent en cause les chiffres présentés par le secrétaire au numérique. En effet, selon L’Obs, il faudra prévoir entre 200 000 et 300 000 euros tous les mois rien que pour la maintenance et l’hébergement de l’application.

Un prix assez exorbitant pour Baptiste Robert, célèbre hacker français interrogé par le même média. « La surfacturation est un moyen de payer les entreprises rétrospectivement, disons-le! Le gouvernement doit faire preuve de réalisme et de transparence. Cette application coûtera beaucoup d’argent pour une efficacité probablement nulle », s’indigne-t-il.