24 heures après la publication des résultats des élections européennes, Charles Michel, président du Conseil Européen, semble préparer un véritable « coup d’Etat » en décidant de ne pas convoquer Ursula Von der Leyen à une rencontre certes informelle mais stratégique durant laquelle l’avenir de la présidente de la Commission Européenne sera débattue
24 heures après la publication des résultats des élections européennes, l’heure est à la reddition des comptes. Si, en France, la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale est largement décriée à gauche, au Parlement Européen, une guerre sans merci risque d’avoir lieu entre deux personnalités de taille.
C’est en tout cas ce que nous a appris, ce 11 juin, le média Politico. En effet, d’après ce média très sourcé, le président du Conseil Européen, Charles Michel, ne souhaite pas inviter Ursula Von der Leyen à une réunion prévue ce 17 juin durant laquelle des chefs d’Etat et de gouvernement discuteront des postes clés qui seront attribués aux membres.
Politico dit obtenir cette information de sept diplomates européens. La même source ajoute que c’est à Charles Michel d’inviter les personnalités qui devront prendre part à cette réunion du 17 juin, étant donné qu’il s’agit d’un sommet informel. Mais, un détail attire notre attention : cette décision est d’autant plus troublante que, lors de ce sommet informel, il sera question de débattre du poste de Présidence de la Commission Européenne que Von der Leyen occupe en ce moment.
Le stratagème de Michel risque de ne pas aboutir. Car, certains y voient déjà une tentative du président du Conseil Européen de s’offrir un poste prestigieux comme celui de chef de la Diplomatie européenne. Toutefois, pour beaucoup, une chose est tout de même certaine : la volonté finale de Michel est d’empêcher que Von der Leyen brigue un second mandat à la tête de la Commission Européenne.
Affaire à suivre.