Coup de théâtre à l’ONU : 125 pays approuvent une enquête contre Israël pour crimes de guerre à Gaza

125 pays membres de l’ONU ont approuvé jeudi 23 décembre le financement d’une enquête qui devrait se pencher sur les crimes de guerre commis par l’Etat d’Israël contre les Palestiniens lors de la dernière guerre de Gaza de mai 2021 qui a duré 11 jours 

Sale temps pour l’Etat d’Israël. Alors que le pays tente, ces derniers mois, d’embarquer ses alliés occidentaux dans sa guerre contre l’Iran qu’il accuse de vouloir l’effacer de la surface de la Terre, plusieurs pays membres de l’ONU exigent l’ouverture d’une enquête pour poursuivre l’Etat israélien de crimes de guerre contre les Palestiniens.

C’est en tout cas l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue ce 25 décembre de plusieurs sources fiables, dont le média israélien Jerusalem Post. En effet, d’après ce média, 125 pays ont approuvé le vote de l’Assemblée Générale des Nations-Unies (AGNU) pour financer une enquête sans précédent destinée à poursuivre Israël pour crimes de guerre.

Selon les informations fournies par la même source, l’enquête, aussi baptisée Commission d’Enquête, a déjà été approuvée en mai dernier par 47 pays membres du Conseil de l’ONU pour les droits de l’homme au lendemain de la guerre de Gaza qui avait duré 11 jours. L’Etat d’Israël sera poursuivi pour violations des droits de l’homme à l’encontre de la population palestinienne.

« L’Etat d’Israël est en colère »

L’information a été confirmée par un autre média israélien : Times Of Israel. En effet, d’après cette source, 125 pays ont approuvé l’enquête, 8 ont voté contre et 34 se sont abstenus. Parmi les abstentionnistes et les pays ayant voté contre, figurent de grandes puissances économiques, alliés d’Israël, telles que les Etats-Unis et le Canada.

A l’annonce de la nouvelle, les autorités israéliennes ont fait exploser leur immense colère. « Les Nations-Unies sont, à nouveau, tombées bien bas en approuvant un budget pour une commission ignoble et partiale qui n’a aucun droit d’exister », s’est indigné Gilad Erdan, ambassadeur de l’Etat d’Israël à l’ONU.