Coup de théâtre : la sentence est tombée : Guéant est condamné à 8 mois de prison ferme pour détournement

Mauvaise nouvelle pour Claude Guéant. L’ex ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy, arrêté en décembre dernier, vient d’être fixé sur son sort. Alors que son avocat exigeait sa liberté peu avant les fêtes de Noël, la justice française en a décidé autrement. L’ex premier flic de France arrêté pour détournement de fonds publics devra encore rester 8 mois derrière les barreaux.

C’est du moins l’information que notre média a obtenue ce 21 janvier du journal Le Figaro. En effet, d’après cette source, Guéant a été condamné à 8 mois de prison ferme. « Dans un verdict rendu ce vendredi 21 janvier en début d’après-midi, le tribunal a condamné Claude Guéant à un an d’emprisonnement dont quatre mois avec sursis, assorti d’un mandat de dépôt, pour favoritisme et détournement de fonds publics par négligence, dans le procès des sondages de l’Élysée », révèle la source.

Le Figaro ajoute : « le tribunal estime en effet que ‘la présidence de la République ne dispose pas de personne morale distincte de l’État’, et est donc soumise au Code des marchés publics comme le reste de l’administration. Le tribunal rappelle en outre que compte tenu de sa longue carrière au service de l’État, Claude Guéant ‘était nécessairement avisé des obligations’ relatives aux règles de passation de marché public. Et qu’il n’ignorait pas non plus la proximité entre le Président et Patrick Buisson ainsi que Pierre Giacometti. »

L’information a été confirmée ce 21 janvier par d’autres sources fiables telles que France TV Info. A en croire ce média, Guéant n’a pas été le seul à avoir été condamné. De hauts responsables politiques ont également été sanctionnés par la justice, dont Patrick Buisson, ex proche conseiller de Sarkozy.

« Patrick Buisson, alors proche conseiller de l’ex-chef de l’Etat, a été condamné à deux ans de prison avec sursis ainsi que 150 000 euros d’amende et l’ex-sondeur Pierre Giacometti à six mois avec sursis et 70 000 euros d’amende. A l’époque directrice de cabinet, Emmanuelle Mignon a été sanctionnée de six mois avec sursis. En revanche, l’ancien chargé de l’opinion Julien Vaulpré a été relaxé », nous apprend France TV Info.