Coup de théâtre en France : l’Etat avoue qu’il voulait échanger 4 milliards m3 d’eau douce contre du pétrole étranger

Un gros scandale révélé par Marianne en octobre dernier et relayé par Lecourrier-du-soir.com qui, hélas, a été étouffé par les médias pour des raisons que nous ignorons totalement.

Les Français ont l’obligation de savoir. C’est pour cette raison que notre média a décidé de republier l’article pour celles et ceux qui n’étaient pas informés de ce scandale 

Excellente lecture 

Un véritable scandale d’Etat. La révélation avait été faite il y a un peu plus d’une semaine par Marianne. Cependant, étant donné le caractère très sensible de l’info, Lecourrier-du-sour.com avait jugé bon d’attendre (d’en savoir plus) avant de la relayer. Ce 11 octobre, Marianne.net nous apprend qu’elle a été confirmée par Sébastien Béchu, ministre de la Transition écologique.

Mais, de quoi s’agit-il concrètement? En effet, d’après Marianne, un projet sulfureux faisait trembler l’Elysée depuis un certain temps. En résumé : la France aurait échangé de l’eau douce contre des hydrocarbures étrangers. Une révélation qui n’a pas été démentie par le ministre, lors de son passage à l’Assemblée Nationale.

« Des rencontres se sont tenues entre des porteurs de projet et des conseillers. Ce projet n’a pas franchi la barrière des conseillers et en aucune manière nous l’envisageons », admet le ministre. Revenant sur cette affaire, Marianne nous apprend ceci : « en mars et en juin dernier, deux réunions se sont tenues pour discuter de ce plan. En clair, deux intermédiaires, Xavier Houzel et Claude Rouy, suggéraient au gouvernement d’utiliser l’eau provenant de la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône) pour l’échanger contre du pétrole. Ceux-ci rappelaient que l’usine électrique ne peut turbiner qu’à la moitié de sa capacité ».

L’affaire n’est pas passée inaperçue. Car, ce 11 octobre 2022, à l’Assemblée Nationale, le député Gabriel Amard, citant Marianne, en a rajouté une couche, révélant que la présidence de la République française envisagerait de troquer 4 milliards de m3 d’eau par an contre des hydrocarbures.

Ci-dessous son intervention