Saisi par un enseignement anti-vax, un tribunal de Pesaro en Italie demande à Pfizer et à Moderna de dévoiler le contenu chimique de leurs vaccins anti-Covid
Les tribunaux ont-ils une dent contre les vaccins, notamment celui de Pfizer? En tout cas, quelques semaines seulement après la décision de la justice uruguayenne de suspendre le vaccin Pfizer jusqu’à ce que le géant pharmaceutique américain fournisse les informations sur sa dose, c’est au tour de la justice italienne de s’en prendre à cette dose qui a rapporté des milliards de dollars à son fabricant.
En effet, d’après plusieurs sources consultées par notre média ces dernières heures, un tribunal italien a ordonné qu’une analyse soit menée sur les vaccins de Pfizer et de Moderna. C’est en tout cas ce que nous a appris le média BFMTV qui précise qu’il s’agit du tribunal de Pesaro.
« Le tribunal de Pesaro, près de Saint-Marin (est), a commis un expert pour identifier le contenu des vaccins anti-Covid à ARN messager Moderna et Pfizer/BioNTech. Ces analyses seront réalisées en septembre, a précisé l’avocate Nicoletta Morante », indique la chaine française.
D’après la source, le tribunal a été saisi par un particulier anti-vax qui a ordonné que le contenu des vaccins soit analysés. Sur ce, BFMTV précise : « le plaignant, qui a déjà contracté la maladie par le passé, est un cinquantenaire exerçant notamment dans l’enseignement, et dont l’activité est soumise en Italie à l’obligation vaccinale. Réfractaire, il est sous le coup de sanctions administratives, selon Me Nicoletta Morante ».
Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’une justice demande à Pfizer de dévoiler le contenu chimique de son vaccin. Début juillet dernier, la justice uruguayenne avait procédé de la sorte en fixant au laboratoire un ultimatum de 48 heures pour le faire. La décision avait été prise par le juge Alejandro Recarey qui avait été saisi par un collectif de parents qui exigent une transparence totale avant que leurs enfants ne soient vaccinés.