Covid-19 en Afrique : face à la gravité de la crise sanitaire, la France prête 1,5 millions d’euros au Maroc

L’Agence Française de Développement (AFD) a accordé un prêt de 1,5 millions d’euros au Maroc en pleine pandémie à Coronavirus

Pour faire face aux conséquences drastiques de la pandémie à Coronavirus, le Maroc se tourne vers ses partenaires internationaux pour renflouer les caisses de l’Etat. Ainsi, après avoir reçu 200 millions du Japon en décembre dernier et 617 millions de l’Union Européenne, Rabat se tourne vers la France.

C’est en tout cas l’information qui nous est parvenue ce 2 avril du média Morocco World News. En effet, d’après cette source, l’Agence Française de Développement (AFD) a prêté 1,5 million d’euros au Maroc. Selon la même source, l’argent servira à renforcer les entreprises spécialisées dans les biens et services.

Morocco World News ajoute que des personnalités de premier plan ont assisté à la cérémonie de signature du contrat. Parmi elles, figurent : Nadia Fettah Aloui, ministre marocaine du Tourisme, Hélène Le Gal, ambassadrice de la France au Maroc et Mihoub Mezouaghi, directeur de l’Agence Française de Développement au Maroc.

« La Maroc a déjà 200 millions du Japon et 617 millions de l’Union Européenne »

Il convient de rappeler qu’en décembre 2020, pour faire face à la crise sanitaire, le Maroc avait sollicité l’aide du Japon qui lui avait prêté 200 millions de dollars. D’après MoroccoWorldNews qui donnait l’information, la Banque Africaine de Développement (BAD) avait contribué à ce prêt à travers son programme AFCA (Accelerated Co-Financing Facility For Africa).

Les 200 millions de dollars devaient être injectés dans le système social, économique et sanitaire du Maroc. Ce prêt servira aussi à mener des interventions d’urgence et à améliorer la résilience de l’économie nationale. Et ce n’était pas la seule aide financière reçue par Rabat.

En effet, en mars 2021, la Banque Européenne d’Investissement avait mobilisé 617 millions d’euros pour apporter son soutien au royaume chérifien. D’après les informations fournies par la presse, 150 millions d’euros seront consacrés au secteur privé et 54 millions iront vers le secteur ferroviaire.