Vaccin AstraZaneca en France : 149 soignants souffrent d’effets secondaires, 2 hôpitaux arrêtent la vaccination

En France, le vaccin d’AstraZaneca présente des effets secondaires inquiétants : 149 cas ont poussé deux hôpitaux à mettre fin à la vaccination 

Après Pfizer, c’est au tour d’Astrazaneca d’être sur la sellette. En effet, à peine recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé dans le cadre de la campagne de vaccination massive en Occident, le nouveau vaccin, approuvé à la va-vite pour remplacer Pfizer en rupture de stocks, présente déjà des effets secondaires.

C’est du moins la révélation faite par plusieurs médias ce 11 février. Ainsi, d’après FranceTVInfo, 149 soignants vaccinés ont présenté des « syndromes grippaux de forte intensité ». Le média dit tenir cette information de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM),

« 149 soignants vaccinés avec le vaccin AstraZeneca ont développé des ‘syndrômes grippaux de forte intensité’ depuis le début de la campagne, le samedi 6 février, annonce jeudi 11 février l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ce qui représente 1,49 % des soignants vaccinés par ce vaccin », explique France Info TV.

« La vaccination suspendue dans deux hôpitaux »

D’après l’ANSM, « la plupart des cas ont été rapportés chez des professionnels de santé d’âge moyen de 34 ans. Ces effets indésirables sont connus et décrits avec les vaccins ». Les cas constatés, ces derniers jours, semblent avoir d’ailleurs poussé certains hôpitaux à suspendre la vaccination. C’est en tout cas l’information exclusive révélée par le média Le Télégramme.

En effet, d’après cette source, les hôpitaux de Brest et Morlaix ont suspendu la vaccination. « Le vaccin AstraZeneca était attendu au CHRU de Brest, pour commencer la vaccination des soignants à grande échelle, dès lundi. Les premières doses sont arrivées un peu plus tôt, le week-end dernier. De source syndicale, sans perdre de temps, les premières injections ont eu lieu. Ces vaccinations ont débuté en priorité dans les services qui accueillent les malades covid : maladies infectieuses, urgences et réanimation. Mais face à une proportion importante de vaccinés présentant des effets secondaires, la direction du CHRU aurait pris la décision de suspendre la vaccination », note Le Télégramme.