Covid-19 et chloroquine : une guerre brutale est déclenchée contre Raoult qui risque désormais la mort

Le Big Pharma lâche ses chiens de garde sur Raoult. Depuis qu’il a organisé une séance de dépistage gratuit à Marseille ce lundi et depuis son refus catégorique de rejoindre le conseil scientifique autour d’Emmanuel Macron, Didier Raoult est devenu la bête à abattre et le Big Pharma ne veut surtout pas le rater.

En effet, ces dernières heures, médecins et lobbys n’ont pas lésiné sur les moyens pour le descendre. Pendant que Macron déclare la guerre au Covid-19, eux déclarent la guerre à un professeur marseillais d’une soixantaine d’années dont l’unique tort est de dire que la chloroquine est un remède pouvant guérir du Covid-19.

L’industrie pharmaceutique n’est pas prête à entendre ce discours. Le Coronavirus est devenu une pandémie internationale et il est hors de question pour les laboratoires parisiens de laisser le business entre les mains d’un homme qui défie ouvertement l’Etat et la « communauté scientifique » française.

Depuis 48 heures, les attaques qui le visent sont d’une rare violence. Invité sur le plateau de RTL lundi, Michel Cymes, médecin journaliste, disait ceci de Raoult : « la médecine ne se fait pas dans une publication dans Le Parisien, Le Monde ou Le Figaro. La médecine ne se fait pas sur un essai sur 24 patients, même si nous sommes dans l’urgence ».

Ce mercredi, la réaction de William Webb, ancien directeur général de la santé, a été plus dure : « j’ai le plus grand respect pour les compétences scientifiques du professeur Raoult, mais je pense que ce qu’il fait là n’est pas correct. On n’improvise pas une politique de dépistage tout seul dans son coin, dans une région de France attirant des centaines de gens, j’ai vu même de Montpellier qui prennent des risques pour venir dans un dispositif de santé publique qui n’est pas encadré qui se fait de façon sauvage, je dirais même de façon anarchique et je ne vois pas quel service de santé publique on est en train de rendre à la population », a-t-il déploré sur BFMTV.

Et ce n’est pas tout. Ce jeudi, c’est Damien Barraud, médecin réanimateur au CHR Metz-Thionville qui s’en est sévèrement pris au professeur marseillais. « Je suis monstrueusement en colère contre Didier Raoult. Sa communication a désorganisé nos services », s’est-il agacé. Barraud va plus loin, accusant Raoult d’avoir généré « une fatigue psychologique inutile » au sein de son équipe.

Depuis quelques jours, le professeur, devenu malgré lui un véritable phénomène médiatique, est en train de terroriser le Big Pharma français qui veut à tout prix le descendre. D’ailleurs, dans la presse, on révèle qu’une enquête a été ouverte par le parquet de Nantes après des menaces de morts contre le professeur marseillais.

Dans cette guerre entre Raoult et la « communauté scientifique » française, il faut dire que le professeur marseillais a pris une certaine longueur d’avance. En effet, le Maroc vient d’adopter la chloroquine pour le traitement des patients atteints de Covid-19 et aux Etats-Unis, l’administration Trump se dit prêt à faire pareil. D’ailleurs, ces derniers jours, lors de ses points de presse, Trump a ouvertement fait l’éloge de la chloroquine.

Raoult est en train de tuer le business des industries pharmaceutiques au moment où une véritable course contre la morte est lancée pour trouver un vaccin qui, certes, va sauver une bonne partie de la population mais qui va coûter un pognon de dingue, contrairement à la chloroquine déjà disponible dans des millions de pharmacies dans le monde, notamment en Afrique.

Le ministre de la Santé, Olivier  Véran, autorise désormais le traitement des patients du Covid-19 par chloroquine, mais il précise que l’usage de ce médicament ne doit être administré qu’à des patients présentant des « formes graves ». N’est-ce pas une stratégie très subtile du ministre de désavouer le professeur marseillais tout en évitant de susciter une grosse polémique ? Tout laisse à le croire.

Le nombre de morts augmente. L’Italie vient de franchir la barre des 6.000 décès, l’Espagne vient de dépasser la Chine avec plus de 3.000 décès et la France a franchi la barre des 1.000 morts. Dans un tel contexte, pourquoi ne pas exploiter la piste de Raoult au lieu de passer des journées entières à le discréditer dans les médias en se moquant de son style ?

La guerre déclenchée contre Raoult a transformé ce dernier en un espoir dans une France qui vit dans l’angoisse et qui n’a plus confiance en ses leaders. Cette guerre n’a plus aucun sens et risque sérieusement de fragiliser le gouvernement qui n’a pas fait assez pour se rapprocher d’un des meilleurs infectiologues du monde. La presse révèle que Macron est entré en contact avec lui mais cela ne suffit pas.

Les gens veulent du concret et l’Etat ne peut plus se permettre de tâtonner et d’utiliser des grands mots face à une crise d’une telle ampleur. Il est temps de clore le chapitre Raoult, en exploitant sa piste. Si cela marche, tant mieux. L’Histoire retiendra son nom comme le sauveur de la Nation au 21ème siècle. Si cela ne marche pas, alors dans ce cas, il devra la fermer pour toujours. Mais quoi qu’il en soit, délivrez-nous bon sang !