Covid en Grande-Bretagne : avec 70% de personnes doublement vaccinées, le pays se dirige vers la 4ème dose

france 2022 jacques attali

D’après le média The Guardian qui cite un expert sanitaire et membre du Conseil Scientifique britannique, la 4ème dose pourrait bientôt être recommandée pour certaines catégories de personnes en Grande-Bretagne 

Après Israël, c’est au tour de la Grande-Bretagne de recommander la 4ème dose de vaccin pour une partie de ses citoyens. Et ce, au moment où le pays fait face à une forte hausse du nombre de cas. Ce vendredi 24 décembre, le média The Independent a fait état de 1 700 000 personnes infectées par le variant Omicron dans le pays, de quoi inquiéter les autorités sanitaires.

Ainsi, face à cette situation, l’Exécutif, en pleine tourmente politique, joue sur tous les tableaux et veut enrayer le danger avant qu’il ne soit trop tard. Pour ce faire, la troisième dose semble ne plus suffire pour certaines catégories de citoyens. Ces derniers doivent en prendre une quatrième.

C’est du moins l’information que Lecourrier-du-soir.com a obtenue ce 24 décembre du média britannique, The Guardian qui cite Adam Finn, scientifique anglais et membre du conseil scientifique. « Je pense qu’il y aura probablement des gens qui recevront une 4ème dose », a-t-il martelé, tout en rejetant l’hypothèse que cette quatrième dose soit imposée à l’ensemble de la population.

« 70,4% des Britanniques ont pris deux doses »

Les prévisions d’Adam Finn interviennent dans un contexte sanitaire extrêmement tendu où la Grande-Bretagne est complètement plongée dans une nouvelle vague comme en attestent les chiffres. Ainsi, ces dernières heures, plus de 122 000 nouveaux cas ont été enregistrés, dans un pays où 77,0% des citoyens ont reçu une 1ère dose et 70,4% une deuxième dose. Le pourcentage de personnes ayant reçu une troisième dose est estimé à 48,1%.

Rappelons que la Grande-Bretagne pourrait devenir le deuxième pays au monde à imposer une 4ème dose à ses citoyens. Le premier pays à l’avoir fait a été l’Etat d’Israël qui, il y a deux jours, a commencé à l’administrer à sa population de plus de 60 ans et présentant des risques.