Deux ans après l’arrivée de la pandémie à Coronavirus, l’heure est au bilan. Et les autorités politiques italiennes qui avaient été au pouvoir au tout début de la crise doivent désormais répondre devant la justice. C’est du moins ce qu’ont révélé, ce 02 février, le média Politico et plusieurs autres sources italiennes.
Ainsi, à en croire Politico, Giuseppe Conte, l’ancien premier ministre italien, est visé par une enquête pour avoir attendu trop longtemps avant de décréter le confinement de Val Seriana, localité située dans la région de Lombardie. Une région italienne qui avait été violemment touchée par la pandémie en mars 2020.
Selon les informations obtenues par Politico, Giuseppe Conte ainsi que 16 autres membres du gouvernement ont été épinglés par le procureur qui les accuse d’avoir négligé les mesures sanitaires dictées par les experts. En effet, il est reproché à Conte et son gouvernement d’avoir attendu la date du 07 mars pour imposer le confinement alors que les experts avaient déjà tiré la sonnette d’alarme exigeant la mise en place de mesures plus strictes. Une négligence qui, selon Andrea Crisanti, qui conseille les juges de Bergame, a provoqué 4 000 morts de plus.
Ce 02 mars, l’information a été confirmée par plusieurs médias italiens, dont Tg24.Sky.it et les familles des victimes ont réagi ce 02 mars au bout de trois ans d’enquête. « A partir d’aujourd’hui, se réécrit l’histoire du massacre de Bergame et de Lombardie, l’histoire de nos familles, des responsabilités qui ont conduit à nos pertes. L’histoire d’une Italie qui a oublié ce qui s’est passé au printemps 2020, non pas à cause du Covid19, mais à cause de décisions précises ou de l’absence de décisions », a dénoncé l’association des membres des familles des victimes du Covid19 #Sereniesempreuniti’.
