Crise au FN : Mélenchon appelle « les fâchés, pas les fachos » à rejoindre la France Insoumise

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France Insoumise, a été l’invité de RTL ce jeudi 21 septembre. Il a réagi sur plusieurs sujets d’actualité, dont le départ de Florian Philippot annoncé ce jeudi 21 septembre 2017. Il appelle les dissidents frontistes à rejoindre la France Insoumise

Le départ de Florian Philippot du Front National a fait la une des médias français et chez les Insoumis, il ne passe pas inaperçu. Invité sur le plateau de RTL, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France Insoumise, s’est prononcé sur cette crise très profonde qui, désormais, menace le FN de disparition.

Réagissant au départ de Florian Philippot, Mélenchon dira : « c’est leur affaire, c’est parfait (…) C’est un parti qui ne sert à rien. Les gens qui étaient très fâchés, mais pas fachos, je leur dis maintenant : ‘tournez-leur le dos et venez avec nous parce que nous, on défend les salariés ».

« Leur système ne marche nulle part, nulle part »

Jean-Luc Mélenchon est aussi revenu la réforme du code du travail. Parlant de Macron, il dira : « je pense qu’il a une attitude très dure qui fonctionne comme un signal de ralliement de sa classe. Il leur dit : ‘bon maintenant le chef c’est moi et on va leur rentrer dedans. ‘ (…) En effet, il a ouvert des offensifs sur tous les fronts : le logement, les retraites, le code du travail (…) ».

Sur RTL, il a expliqué que Macron est un homme très intelligent qui incarne à lui tout seul le « Blair, le Thatcher dans une seule personne ». Sur RTL, Mélenchon persiste et signe. Pour lui, le système Macron ne marche pas. « Leur système ne marche nulle part, nulle part. Pendant quatre ans, ils nous ont saoulés avec le modèle allemand (…) », a-t-il déploré.

Sur les ordonnances, Mélenchon assure qu’elles seront retirées par Macron. « Oui, on verra si on y arrive. Mais, nous nous battons pour ça. On n’est pas en train de faire des sorties pour respirer. Les gens aujourd’hui, ils perdent une journée de salaire, il faudrait quand même que tout le monde s’en rappelle. (…) Nous allons essayer un rapport de force avec lui, on en a connu d’autres », dit-il.

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