Diffusion d’images violentes: Marine Le Pen mise en examen

La présidente du Front national est inquiétée pour avoir diffusé sur son compte Twitter des photos d’exécution d’otages par le groupe État islamique. Elle risque 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. «C’est le monde à l’envers», réagit-elle auprès du Figaro. La présidente du Front national a été mise en examen ce matin par les juges d’instruction de Nanterre, pour «diffusion d’images violentes», après avoir diffusé en 2015 sur Twitter des photos d’exécutions d’otages par le groupe État islamique, notamment de l’américain James Foley. Dans ses messages, Marine Le Pen s’adressait au journaliste Jean-Jacques Bourdin et à sa radio RMC, qu’elle accusait d’avoir fait un «parallèle» entre son parti et le groupe terroriste. Des tweets qui ont alors soulevé une vaste polémique et qui ont été qualifiés de «faute politique et morale», de la part du premier ministre de l’époque, Manuel Valls. «J’ai désormais ma médaille de la résistance contre Daech. Je suis donc inquiétée pour combattre le terrorisme. C’est le monde à l’envers, a réagi Marine Le Pen au Figaro. Pour me mettre en examen ils ont dû aller chercher un texte qui à l’origine est fait pour protéger les enfants du minitel rose.»

SHARE
Cheikh Tidiane DIENG est fondateur et rédacteur en chef du site www.lecourrier-du-soir.com. Diplômé en Médias Internationaux à Paris, en Langues et Marché des Médias Européens à Dijon et en Langues étrangères (anglais et espagnol) au Sénégal, ce passionné de journalisme intervient dans des domaines aussi divers que la politique internationale, l’économie, le sport, la culture entre autres. Il est aussi auteur du livre : "Covid-19 ; le monde d'après sera une dictature". Contact : cheikhdieng05@gmail.com