Espagne : l’Etat déclare la guerre à la justice et refuse de dévoiler les contrats de vaccin signés avec Pfizer

Contraint, il y a un mois, par la justice baléare de dévoiler les contrats de vaccins signés avec la justice, l’Etat refuse catégoriquement et évoque les clauses de confidentialité signées avec les laboratoires 

La justice espagnole dit niet. Il y a un mois, le 02 août plus précisément, Lecourrier-du-soir.com, en se basant sur des sources espagnoles fiables, relayait le verdict du Tribunal Supérieur des Iles Baléares (TSIB) qui avait donné 10 jours à l’Etat espagnol pour dévoiler les contrats signés avec Pfizer.

Plus de dix jours après, sans réponse du gouvernement espagnol, Lecourrier-du-soir.com était entré en contact avec l’équipe juridique de l’Association Liberum, laquelle avait déposé la plainte pour que ces contrats soient mis à la disposition du public. L’avocat Luis Pardo nous avait répondu nous promettant qu’il nous tiendrait informés de l’évolution du dossier.

Mais, apparemment, l’Etat espagnol n’a pas voulu donné suite et compte livrer une bataille judiciaire. C’est du moins l’information que notre média a obtenue ce 05 septembre de 20minutos.es. En effet, d’après cette source, l’Agence Espagnole des Médicaments a catégoriquement refusé de transmettre les contrats à la justice, évoquant les clauses de confidentialité qui rendent impossible toute tentative de dévoiler le contenu sensible de ces contrats.

Ce 05 septembre, à l’annonce de la nouvelle, les réactions sur les réseaux sociaux ont été virulentes. Certains sont allés jusqu’à taxer le gouvernement espagnol de « fasciste ».

« Quand il n’y a pas de transparence… et surtout en matière de santé, ça craint », se désole la journaliste J. Rviera.

Un internaute, choqué par ce refus, laisse exploser sa colère. « Le ministère de la Santé refuse de transmettre au Tribunal des Baléares les contrats de vaccin, en se cachant derrière les clauses de confidentialité. Mais, où était la confidentialité des citoyens lorsqu’on les obligeait à présenter un Pass Sanitaire à l’entrée d’une discothèque? » », sinterroge-t-il.

ll faut dire que ce refus est une douche froide pour l’Association Liberum qui s’était réjouie du verdict rendu par le tribunal dans un communiqué lu par Lecourrier-du-soir.com. « Depuis l’équipe juridique de Liberum, nous évaluons de manière positive l’avancée juridique sans précédent. Enfin, les citoyens pourront avoir accès à toutes ces clauses illégalement volées (cachées) à toute la société. Nous l’avons dit plus d’une fois. La Covid ne dicte pas tout”, réagissait l’association, avant de conclure son communiqué par ces trois devises : “nous vaincrons, nous sommes la résistance, vive la liberté”.

Un mois après, les choses ne jouent pas en faveur de Liberum. L’Association ira-t-elle jusqu’au bout de son combat contre l’Etat espagnol?

Le temps nous le dira!