France : AstraZeneca aurait payé 2 000 euros à de célèbres influenceurs pour critiquer le vaccin Pfizer

Assiste-t-on à une guerre entre industries pharmaceutiques pour contrôler le marché mondial des vaccins? Ou encore, AstraZeneca est-il derrière la campagne anti-Pfizer qui, par l’intermédiaire d’une agence de communication basée en Angleterre, soudoie des influenceurs pour dénigrer le vaccin américain? Les questions se posent et le mystère reste total.

En effet, en France, plusieurs influenceurs ont révélé ce 24 mai avoir reçu un mail d’une agence de communication basée en Angleterre. Parmi les influenceurs en question, figure : Léo Grasset. Dans un message publié sur son compte Twitter, ce dernier dit avoir reçu « une proposition de partenariat qui consiste à déglinguer le vaccin Pfizer ».

 » 2 000 euros pour dénigrer le vaccin Pfizer »

Leo Grasset n’a pas dévoilé le prix proposé par le client. Mais, selon l’influenceur « Et ça se dit médecin » qui a reçu la même proposition, le prix est fixé à 2 000 euros. Le budget est assez colossal mais il faut respecter les conditions fixées par le client. En gros, l’identité du client ne doit pas être dévoilée et la mention « sponsor » de la vidéo doit être cachée.

La personne à l’origine de cette proposition se présente, dans un mail obtenu par France Info, comme Anton Fazze. Son objectif est surtout de faire croire aux milliers de followers de ses influenceurs que le taux de mortalité de Pfizer est trois fois plus grand par rapport à AstraZeneca et que les experts de AstraZeneca ont envoyé ce rapport aux régulateurs et aux principaux média mais il n’a jamais été publié.

Ce lundi, après la révélation de ce mail, plusieurs hypothèses ont émergé sur cette agence dont on a très peu d’informations. Certains évoquent une manœuvre russe pour discréditer les vaccins occidentaux, mais on peut aussi se demander s’il ne s’agit pas d’une manœuvre venant tout droit d’AstraZeneca dont le vaccin a été suspendu dans plusieurs pays européens en raison de ses nombreux effets secondaires.

« AstraZeneca, dans la tourmente »

D’ailleurs, l’hypothèse qu’il s’agisse d’une manœuvre d’AstraZeneca contre Pfizer est d’autant plus crédible que depuis un certain temps le géant pharmaceutique britannique étoffe sa communication pour redorer son blason. En effet, il y a trois jours, l’agence de presse Reuters a publié une étude menée par Public Health England concluant que deux doses du vaccin d’AstraZeneca pourrait avoir 85% à 90% d’efficacité.

Cette étude intervient au moment où AstraZeneca traverse une grave crise de confiance. Ces dernières heures, il a été annoncé dans la presse qu’une femme britannique est morte au Chypre après avoir pris le vaccin d’AstraZeneca et ce 24 mai, le média anglais DailyMail.co.uk a révélé que 15 citoyens britanniques souffrent de thrombose après avoir aussi pris la seconde dose du vaccin AstraZeneca.