France : condamné à 5 000 euros pour harcèlement sexuel, Jean-Vincent Placé a le casier toujours vierge

Jean-Vincent Placé, ex secrétaire d’Etat socialiste sous Manuel Valls, a été condamné à une amende de 5 000 euros pour avoir tenté d’embrasser une gendarme contre son gré. L’élu a reconnu les faits mais la condamnation ne figurera pas à son casier judiciaire 

Encore Jean-Vincent Placé! L’élu socialiste qui a déjà fait la une des médias en France refait encore parler de lui. Et cette fois-ci, c’est hors du champ politique. L’ex secrétaire d’Etat au gouvernement socialiste de Manuel Valls vient d’être condamné à une amende de 5 000 euros pour « harcèlement sexuel ». D’après Le Monde qui donne l’info, Jean-Vincent Placé a reconnu les faits.

Toujours selon la même source, les faits remontent au 25 octobre 2016. De retour d’un dîner, l’élu socialiste, à l’époque secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat et à la simplification au sein du gouvernement de Manuel Valls, regagne son appartement situé dans le 7ème arrondissement de Paris.

Là, il tente d’embrasser de force une gendarme affectée à la sécurité du bâtiment, puis l’invite en ces termes : « Venez avec moi et vous verrez, ça va être sympa ». L’affaire aurait pourtant pu en rester là car, avertie, la hiérarchie de la gendarme reçoit les excuses du sénateur socialiste et « les choses en étaient restées là », ajoute Le Monde.

Cependant, n’ayant pas eu la force de digérer cet abus de pouvoir, la gendarme finira par porter plainte en 2020. Du côté de Jean-Vincent Placé, on ne nie pas les accusations. « M. Placé a reconnu les faits et accepté la proposition de peine faite par le procureur de la République, qui lui semblait juste et raisonnable », indique la défense de l’ancien sénateur, aujourd’hui conseiller régional d’Île-de-France, condamné dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La condamnation de Jean-Vincent Placé à une amende de 5 000 euros ce 1er mars est passée inaperçue car à cette date, les médias étaient trop occupés par la couverture de l’affaire BygMalion dans laquelle l’ex président Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont un ferme. Le Monde ajoute que cette nouvelle condamnation ne figurera pas au casier judiciaire de Jean-Vincent Placé.