France : le parti de Macron refuse d’accorder l’asile politique à Julian Assange, fondateur de Wikileaks

Le parti présidentiel a refusé d’accorder le droit d’asile au lanceur d’alerte, Julian Assange. Lors d’un vote qui s’est déroulé à l’Assemblée nationale ce 4 février, 31 députés de la majorité ont voté contre 

Julian Assange, persona non grata en France? En tout cas, au moment où l’asile politique de l’un des plus grands lanceurs d’alerte de l’histoire secoue les gouvernements du monde entier, la France, elle, a décidé de trancher. Pour le parti au pouvoir, c’est hors de question de l’accueillir sur son sol.

C’est du moins l’information obtenue ce 4 février de plusieurs sources fiables, dont France TV Info qui nous a informés ce 5 février qu’un vote sur un éventuel asile politique octroyé au lanceur d’alerte a eu lieu à l’Assemblée national mais a été bloqué par les députés de la majorité.

« L’Assemblée nationale a débattu, vendredi 4 février, d’une proposition de résolution transpartisane invitant une nouvelle fois le gouvernement français à octroyer le statut de réfugié au fondateur de WikiLeaks, avec à la clef un refus de l’exécutif et de la majorité. Les députés ont voté contre la résolution par 17 voix pour et 31 contre », note France TV Info.

« La gauche est en colère »

Le rejet de l’asile politique d’Assange par la majorité présidentiel semble n’avoir pas été du goût de la gauche qui crie au scandale. Ainsi, dans un twitte posté sur sa page Twitter officielle, François Ruffin, député proche de la France Insoumise, ne décolère pas. « Ce vendredi soir, par 31 voix contre 17, les Marcheurs ont refusé d’accorder le droit d’asile à Julian Assange. Qui a pourtant servi la France, en révélant l’espionnage américain sur notre sol », a-t-il réagi.