Gabon : l’ex dictateur Omar Bongo a offert un appartement parisien de 800 000 euros à l’ex Miss France Sonia Rolland

L’ex Miss France, Sonia Rolland, a récemment été entendue par des enquêteurs concernant un appartement dont elle est en possession et qui lui avait été offert comme cadeau en 2003 par Omar Bongo, ancien président du Gabon

La FrançAfrique à nouveau sur la sellette, mais cette fois-ci en mode people. Et le régime qui fait parler n’est autre que celui du Gabon, un pays dirigé depuis plusieurs décennies par la dynastie Bongo qui règne en maître et qui n’éprouve aucune pitié à l’égard des citoyens qui osent dénoncer la corruption au plus haut sommet de l’Etat.

Cette fois-ci, ce n’est pas le fils Ali Bongo qui est sur la sellette, mais plutôt son père, feu Omar Bongo Ondimba décédé en 2009 au bout de 40 ans au pouvoir. Ce dernier, connu pour sa grosse fortune, a offert en 2003 à Sonia Rolland, ex Miss France 2000 et actrice française, un cadeau exceptionnel qui ne pouvait pas passer inaperçu.

En effet, d’après plusieurs sources, l’ex Miss France a été entendue, il y a quelques semaines, par des enquêteurs français à propos d’un appartement situé en plein cœur de Paris dont elle est propriétaire. L’enquête tourne autour d’un recel de détournements de fonds publics. D’après plusieurs sources dont Gala, l’ex Miss France a reçu en cadeau cet appartement chic situé dans le VXIème arrondissement. Son prix est estimé à 800 000 euros.

« Un montage financier »

Dans la presse, on explique que ce n’est pas le cadeau en soit qui a attiré l’attention des enquêteurs mais plutôt son origine. En effet, l’appartement de 800 000 euros aurait été acquis par l’ancien dictateur gabonais dans le cadre d’un montage financier dans lequel plusieurs chefs d’Etats sont d’ailleurs visés.

Quel est le sort réservé à la jeune actrice de cinéma? Telle est la question. En tout cas, tout laisse à croire que Sonia Rolland est assez malchanceuse car cette affaire est révélée au mauvais moment où les députés français s’apprêtent à voter une loi permettant la restitution des biens mal acquis aux populations spoliées.

Donc, s’il résulte que cet appartement situé en plein cœur de la capitale française provient bien de biens mal acquis, Sonia Rolland sera-t-elle sommée de le restituer? Telle est la question à laquelle aucune réponse n’est encore possible. L’avenir nous dira!