George Soros prévient : « l’Union Européenne risque de finir comme l’Union Soviétique »

<> on September 10, 2012 in Berlin, Germany.

A trois mois des élections européennes, le milliardaire américain d’origine hongroise, George Soros, tire la sonnette d’alarme et prédit une éventuelle fin de l’Europe, tel que ce fut le cas de l’URSS en 1991

George Soros tire la sonnette d’alarme. Dans un édito publié ce 11 février sur le site de Project Syndicate, le philanthrope américain estime que l’Europe est en train de sombrer dans l’ « oubli » et exhorte les Européens à se réveiller afin de la sauver avant qu’il ne soit trop tard.

George Soros prévient : « s’ils ne le font pas, l’Union Européenne va finir comme l’Union Soviétique en 1991. Ni nos dirigeants ni les citoyens ordinaires semblent comprendre que nous vivons un moment révolutionnaire, que les possibilités sont nombreuses et que l’issue finale est hautement incertaine. »

A la veille des européennes, George Soros s’inquiète de la montée en puissance des forces anti-européennes. Dressant un bilan politique très morose de l’Allemagne (où le parti eurosceptique AfD, Alternative pour l’Allemagne) gagne du terrain, de la Grande-Bretagne (où le Brexit divise profondément la société) et de l’Italie (où un gouvernement anti-Europe est au pouvoir), le milliardaire américain se fait de sérieux soucis quant à l’avenir des partis pro-Européens.

« Le cauchemar du 21ème siècle »

« Il est difficile de voir comment les partis pro-Européens peuvent sortir victorieux des élections de mai à moins qu’ils ne placent l’intérêt de l’Europe au-dessus de toute autre considération. On pourrait toujours tenter de préserver l’Union Européenne afin de la réinventer radicalement. Mais, cela nécessiterait un changement de cœur au sein de l’UE », écrit Soros.

Dans son édito, le philanthrope américain a proposé des solutions qui, selon lui, permettraient d’éviter la disparition de l’UE. « La première étape dans la défense de l’Europe est de reconnaître l’ampleur de la menace qu’ils représentent (les partis anti-Europe). La seconde étape est de réveiller la majorité pro-Européenne endormie et de la mobiliser afin de défendre les valeurs sur lesquelles l’UE a été fondée. Si tel n’est pas le cas, le rêve d’une Europe unie pourrait devenir le cauchemar du 21ème siècle », prévient Soros.

Pour lire l’édito de George Soros dans sa version originale, cliquez ici : George Soros