Révélation explosive : Ciotti aurait orchestré son ralliement au RN avec le soutien personnel de Bolloré, patron de CNEWS

La vie politique française n’a jamais été aussi mouvementée. Et quand c’est la droite qui est agitée, c’est tout le pays qui le ressent. En tout cas, le piteux spectacle donné par les nationalistes français, ces dernières heures, n’a laissé personne indifférent. Cette situation est d’autant plus dure pour leurs électeurs qu’à gauche l’union a été actée dans la plus grande tranquillité en dépit de leurs désaccords parfois profonds sur certaines questions.

Mais, à droite, la crise qui attire notre attention dans cet article est bien celle qui frappe Les Républicains (LR), un parti qui a déclenché une vive polémique après avoir exclu Eric Ciotti, son ex chef de file pour avoir tout simplement demandé une union avec le Rassemblement National.  Une proposition qui a immédiatement suscité l’immense courroux de ses pairs.

Cependant, 48 heures après cette guerre dont s’est délectée la gauche, c’est le journal Le Monde qui nous explique, dans un article publié ce 13 juin, les coulisses d’une opération avortée. En effet, d’après le média français, c’est le 10 juin, au lendemain des Européennes, que tout a commencé.

A ce jour, Eric Ciotti, d’après Le Monde, a pris contact avec Jordan Bardella et Marine Le Pen. Le même jour, il s’est aussi rendu dans le 16ème arrondissement de Paris pour y rencontrer une personnalité médiatique de taille : Vincent Bolloré, patron de la toute-puissance chaîne de télévision, CNEWS.

Le Monde va plus loin. Après avoir longuement évoqué les relations très chaleureuses qui existent entre Ciotti et Bolloré, le média français affirme que les deux hommes ont de concert lancé la pétition visant à soutenir le rassemblement des droits « qu’ils appellent de leurs vœux ».

L’opération semble bien ficelée et le reste, on le connaît. La bataille va se jouer sur le plateau de CNEWS qui appartient à Vincent Bolloré. « Puis Eric Ciotti s’est rendu sur CNEWS, face à Christine Kelly, moquer ses ‘anciens amis’, ‘tellement décalés de la réalité lorsqu’ils fustigent le danger fasciste' ».

La suite, nous la connaissons. L’opération fut un échec sans appel. Eric Ciotti sera exclu de son parti et l’union des droits dont il rêvait n’a finalement pas eu lieu malgré le soutien colossal du très puissant milliardaire qui, ces dernières années a main la main sur tous les grands groupes de presse français.