La Russie se vante de son arme nucléaire. En effet, en pleine crise diplomatique et militaire avec l’Occident, conséquence de son intervention en Ukraine, Moscou se targue d’avoir l’arme nucléaire entre ses mots, considérant que cette situation est la meilleure garantie pour préserver sa puissance.
Tel est l’avis de Dmitry Medvedev, vice-président du Conseil de Sécurité russe. Ses propos, publiés sur son compte Telegram officiel, ont été relayés par l’agence de presse russe, TASS. En effet, à en croire cette source, Medvedev s’est réjoui que tout l’arsenal nucléaire soit resté en Russie après l’implosion de l’URSS.
« Tout l’arsenal stratégique nucléaire a été laissé dans le pays. Nous le préservons à tous les niveaux. Et ceci est la meilleure garantie pour préserver la puissance de la Russie », se félicite le bras droit de Vladimir Poutine. Selon Medvedev, si l’arsenal nucléaire avait, à ce jour, été divisé entre les différents pays ex membres de l’URSS, les conséquences auraient été aujourd’hui désastreuses pour la planète.
Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que les dirigeants russes bombent le torse face à l’Occident. En effet, en mai dernier, soit deux mois seulement après le début de la guerre en Ukraine, Serguei Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, avait ouvertement défié les Occidentaux.
« Il est évident que les tentatives collectives de l’Occident de bloquer le cours naturel de l’histoire, de résoudre les problèmes aux dépens des autres sont vouées à l’échec. Le monde d’aujourd’hui est constitué de différents pôles de décision. Il est multipolaire”, avait-il déclaré dans une interview accordée à l’agence de presse chinoise Xinhua.
Et d’ajouter : “nous voyons le dynamisme avec lequel se développent les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine. Chacun a une liberté de choix, y compris des moyens de développement et de participation aux projets d’intégration. Notre opération militaire spéciale en Ukraine participe aussi de ce processus de libération du monde de l’oppression néocoloniale occidentale, mélangée de racisme et de complexe d’exceptionnalité”.