D’après le média espagnol El Pais, le Maroc va bientôt recevoir de l’Union Européenne (UE) un financement de 500 millions d’euros pour lutter contre l’immigration clandestine
Le Maroc est incontestablement devenu un élément central dans la guerre contre l’immigration clandestine. Devenu ces dernières années le point de passage de milliers de migrants subsahariens et maghrébins vers l’Occident, le royaume chérifien a réussi à gagner la confiance des Européens dans la lutte contre un phénomène qui a fortement divisé l’Occident ces dernières années.
Reconnaissant que Rabat peut efficacement permettre de réduire drastiquement les flux migratoires, l’Europe a donc décidé de lui accorder des moyens financiers et matériels pour bien mener la mission qui lui est confiée. C’est du moins ce que révèle le média espagnol, EL Pais, dont l’information a été reprise ce 15 août par plusieurs autres sources espagnoles.
En effet, d’après les informations obtenues par El Pais, le Maroc devra très bientôt recevoir 500 millions d’euros de la part de l’Union Européenne afin de mieux contrôler ses frontières avec l’Occident. L’information a été relayée ce 15 août par le média espagnol OncaCero.es qui nous en dit un peu plus.
A en croire cette source, ce montant devra couvrir les dépenses consacrées à la lutte contre l’immigration clandestine de 2021 jusqu’en 2027. La source parle d’une hausse de 50% du financement jadis alloué à ce pays dans ce domaine. OndaCero détaille les projets prévus par ce financement.
D’après la source, cet argent devra servir à soutenir la police des frontières, à renforcer la coopération policière entre le Maroc et les Etats de l’Union Européenne, à mettre en place une politique de sensibilisation face au danger de l’immigration clandestine et à renforcer les relations entre Rabat et les principales agences de l’UE.
Il convient de souligner que l’épineuse question de l’immigration clandestine a, ces dernières années, déclenché un rude bras de fer diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. La tension entre les deux pays avait atteint son paroxysme en juin dernier lorsque des centaines de jeunes avaient tenté d’entrer en Espagne. Après la mort de 18 d’entre eux, Madrid avait fait exploser sa colère dénonçant une attaque contre son territoire.
