Macron est-il devenu le sauveur du monde? : en pleine pandémie, il prête 2 milliards d’euros à l’Egypte

Emmanuel Macron prêtera 2 milliards d’euros à l’Egypte pour aider ce pays à financer ses infrastructures 

Emmanuel Macron est-il devenu le sauveur du monde? La question se pose au moment où le gouvernement français multiplie ses gestes de bonne volonté destinés à des Etats, basés surtout en Afrique et au Moyen-Orient. Ainsi, après le Liban, le Soudan, la Libye et la Tunisie, la France apporte un soutien financier de taille à l’Egypte, pays aujourd’hui dirigé en mains de fer par le dictateur Al-Sissi.

C’est en tout cas l’information qui nous est parvenue ce 14 juin de plusieurs médias dont EgyptianStreets. En effet, d’après cette source, la France va investir 3,8 milliards d’euros en Egypte pour y financer des projets liés au transport, à l’énergie renouvelable, à la sécurité sociale et au développement.

Le média égyptien parle bien d’un prêt dans la première tranche évalué à 800 millions d’euros seront destinés à soutenir les opérations de la multinationale européenne Alstom qui doit fournir 55 rames de métro. La France apportera 2 milliards d’euros qu’elle empruntera de ses banques.

La même information a été relayée par France 24 qui nous informe que 9 autres projets seront également financés en Egypte par la France à travers l’Agence Française de Développement (AFD) entre 2021 et 2025. En déplacement en Egypte, Bruno Le Maire s’est félicité de l’accord signé entre les deux gouvernements.

Il convient de souligner que ce n’est pas la première fois que la France prête de l’argent à des pays partenaires en pleine crise sanitaire. En effet, en mai dernier, Emmanuel Macron avait prêté 1,5 milliards de dollars au Soudan, pays très touché par la crise sanitaire. Avant cela, il avait fait la une des médias du monde en se rendant au Liban pour résoudre la crise économique à laquelle fait face ce pays depuis plusieurs années. Et tout récemment, en avril 2021, il avait débloqué 1 million de dollars pour financer la présidentielle libyenne et en Tunisie, Paris se dit prêt à accompagner ce pays dans ses réformes économiques.