Nicolas Maduro, président du Venezuela : « les Etats-Unis et la Colombie veulent m’assassiner »

Dans une interview accordée au journaliste Ernesto Villegas, Nicolas Maduro revient sur la menace d’un assassinat qui pèse sur lui et qui, selon lui, est voulu par les Etats-Unis et la Colombie

Nicolas Maduro, président du Venezuela, fait de graves révélations. En effet, en guerre contre les Etats-Unis, la Colombie et le Brésil qui cherchent à l’évincer du pouvoir depuis bientôt deux ans pour imposer Juan Guaido à la tête du pays, le président vénézuélien dit avoir des informations fiables qu’il y a un projet depuis les Etats-Unis et la Colombie pour le tuer.

« Il y a une décision au Nord (Amérique du Nord) et en Colombie de m’assassiner (…). Ceux qui gouvernent les Etats-Unis et la Colombie sont des extrémistes. Et ils l’ont essayé. Cette décision a été prise il y a longtemps. D’ailleurs, c’était l’objectif de la tentative du coup d’Etat du 30 avril dont le but était de m’arrêter », révèle-t-il dans une interview accordée au journaliste Ernesto Villegas ce dimanche 28 août.

Et d’ajouter : « (…) j’ai reçu des menaces depuis le Congrès américain où des députés ont clairement déclaré qu’ils voulaient faire tuer Nicolas Maduro avant décembre. (…) C’est un projet. Ils ont un bureau qui est uniquement spécialisé sur le Venezuela. Et leur objectif est d’en finir avec mon leadership ».

« Guaido est le personnage le plus détesté de la politique vénézuélienne »

Dans l’interview menée depuis le Palais de Miraflores, Nicolas Maduro n’a pas évité de faire allusion à Juan Guaido, son principal adversaire. En parlant de lui, il dira : « les sondages disent que 84% des Vénézuéliens le rejettent, le détestent. Guaido est le personnage le plus détesté de la politique vénézuélienne de ces 100 dernières années. Il pourra se croire président pendant 10 000 jours s’il veut ».

A la question de savoir pourquoi Guaido n’est toujours pas allé en prison, il rétorque : « c’est au ministère de la justice et aux tribunaux d’y répondre. Attendons de voir. Ce que je peux te dire est que le jour où le ministère de la justice et les tribunaux ordonneront son arrestation, en tant que chef d’Etat, je ne tremblerai pas pour faire respecter l’ordre du ministère de la justice ».