Un groupe de députés européens ont porté plainte contre la Commission Européenne dénonçant l’absence de transparence concernant les contrats de vaccin signés entre l’UE et les laboratoires
Une information complètement passée sous silence pour des raisons que notre média ignore totalement.
En effet, en avril dernier, un groupe de députés européens a porté plainte contre la Commission Européenne à propos des contrats signés avec des laboratoires pharmaceutiques, dont Pfizer. C’est du moins l’information que notre média a obtenue de plusieurs sources fiables dont le média EUObserver.
A en croire cette source, la plainte a été déposée par cinq euro-députés du parti écologie Les Verts qui exigent de la Commission Européenne qu’elle révèle le prix des vaccins, les acomptes versés aux labos, les dons (de vaccins accordés aux pays sous-développés), la responsabilité des Etats (en cas d’effets secondaires) et les indemnisations.
S’exprimant sur cette plainte qui a été très peu médiatisée, l’euro-députée danoise, Margrete Auken, dénonce l’opacité qui entoure ces contrats. « La confidentialité nourrit la méfiance et le scepticisme », prévient-elle. Parmi les députés ayant soutenu cette plainte figurent entre autres Kim van Sparrentak, Tilly Metz, Jutta Paulus et Michele Rivasi.
Il faut dire que l’initiative des cinq députés européens n’a aucune chance d’aboutir à la suite de la récente décision d’Albert Bourla, PDG de Pfizer, de refuser de témoigner devant le Parlement Européen. C’est en tout cas ce qu’a révélé ce 05 décembre le média Politico qui dit avoir consulté une lettre rédigée par le patron du laboratoire américain. « Depuis les auditions d’octobre dernier, nous n’avons plus aucune information à partager avec le comité. En conséquence, je décline poliment l’invitation d’aborder une nouvelle fois ce sujet », écrit Bourla.
Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que le patron de Pfizer refuse catégoriquement de répondre au Parlement Européen sur ce sujet extrêmement sensible. En effet, en octobre dernier, il avait aussi déchiré une convocation de l’UE devant le Parlement Européen.
A en croire le média Politico.eu, Bourla devait se présenter devant la commission de l’UE le 10 octobre dernier comme l’ont pourtant fait d’autres PDG de grands groupes pharmaceutiques tels que Moderna, Sanofi ou encore AstraZeneca. Mais, comme par hasard, le PDG de Pfizer renonce catégoriquement de se rendre à Bruxelles, ce qui n’a pas manqué de déclencher la grosse colère des autorités européennes.
Il convient de rappeler que la question des contrats de vaccin signés entre l’UE et Pfizer ont suscité, ces derniers mois, de vives tensions politiques au sein de l’Union Européenne où des personnalités politiques et des citoyens appellent ouvertement à la démission de Von Der Leyen, présidente de la Commission Européenne.