Un agent de l’ambassade de France au Sénégal a été arrêté le 12 février 2021 à son arrivée à l’aéroport de Roissy pour des faits liés à la pédopornographie
Dans la lutte contre la pédo-criminalité et ses réseaux internationaux, la police française ne lésine pas sur les moyens pour traquer les prédateurs et ce, où qu’ils se trouvent et quel que soit leur statut social ou professionnel. Et l’arrestation faite ces derniers jours semble le confirmer.
En effet, d’après nos confrères du média français 20minutes, un personnel de l’ambassade de France au Sénégal a été arrêté et placé en détention provisoire. Le suspect, âgé de 58 ans et présenté comme administrateur réseau à l’ambassade de France à Dakar, a été arrêté le 12 février à l’aéroport de Roissy. Il est soupçonné d’avoir échangé sur internet des fichiers à caractère pédopornographique.
« Selon une source proche du dossier, il s’agissait de photos et de vidéos ‘abominables’ d’enfants victimes de viols. Un personnel de l’ambassade de France au Sénégal, située à Dakar, a été interpellé à l’aéroport de Roissy, samedi 12 février, par les enquêteurs de l’OCRVP (Office central pour la répression des violences aux personnes) qui le soupçonnent d’avoir échangé sur Internet de nombreux fichiers à caractère pédopornographiques », renseigne le média français.
Revenant sur les faits, 20minutes nous apprend que les activités illicites du personnel de l’ambassade de France (sur internet) ont été repérées par les policiers de la brigade des mineurs de la police judiciaire parisienne. « Les enquêteurs, qui surveillent les réseaux peer-to-peer, se sont aperçus que cet individu échangeait de ‘grandes quantité’ de fichiers mettant en scène des enfants victimes de viol. Son adresse IP est identifiée. Elle mène les policiers à cet homme, administrateur réseau à l’ambassade de France au Sénégal. Les faits ayant été commis en dehors de leur juridiction, les policiers parisiens transmettent le dossier à leurs collègues de la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire), précisément aux enquêteurs de l’OCRVP », note la source.
Affaire à suivre.