Scandale France : le ministre de la Justice, Dupont-Moretti, a oublié de déclarer 300 000 euros de revenus en 2019

Emmanuel Macron, de plus en plus obsédé par la présidentielle 2022 qui devrait se tenir d’ici quelques mois, a récemment rassuré les siens qu’il n’a pas prévu de remanier son gouvernement, et ce malgré la défaite de certains ministres lors des élections régionales. Cependant, un ministre risque de ne plus rester longtemps à son poste en raison des récents scandales qui le visent.

Ce ministre n’est autre qu’Eric Dupont-Moretti, ministre la Justice qui a récemment fait l’objet d’une perquisition. Le Garde des Sceaux n’en a pas encore fini avec la justice car ce 16 juillet, il est convoqué par les juges dans une enquête portant sur un éventuel conflit d’intérêts.

Et au milieu de cette affaire qui indispose l’Exécutif (car il s’agit d’un des ministères les plus stratégiques du gouvernement), le ministre de la justice vient d’être cité dans un nouveau scandale. En effet, d’après plusieurs sources, Eric Dupont-Moretti a omis de déclarer 300 000 euros de revenus en 2019.

Parmi les médias qui donnent l’information, figure : Le Monde. D’après cette source qui cite Mediapart, le Garde des Sceaux a oublié de déclarer 300 000 euros tirés de droit d’auteur et en lien avec un spectacle qu’il jouait au théâtre. « Le garde des sceaux a en effet omis de déclarer à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) plus de 300 000 euros de revenus en 2019, lesquels proviennent de ses droits d’auteur et auraient dû générer 180 000 euros d’impôts, selon des informations de Mediapart et de L’Opinion confirmées par l’entourage du ministre, qui parle d’une ‘erreur’ comptable, depuis lors rectifiée », note Le Monde.

L’information a été confirmée par son entourage qui préfère imputer l’erreur à son ex comptable. Cette nouvelle intervient au mauvais moment pour le ministre de la Justice, au moment où il est poursuivi par la justice pour conflit. On lui reproche d’avoir profité de son poste de Garde des Sceaux pour régler des comptes avec des magistrats croisés dans des dossiers dans lesquels il intervenait comme avocat.