Sénégal : le niveau de malnutrition réduit de 50%

Le rapport 2017 de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) révèle une nette progression des États de l’Afrique de l’Ouest dans la lutte contre la malnutrition, la pauvreté et la faim. Le même rapport indique que le Sénégal a réduit de 50% son niveau de malnutrition. L’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) a rendu public, depuis hier, son rapport 2017 sur les politiques alimentaires. Il ressort de ce rapport que l’Afrique a fait des progrès importants en réduction de la pauvreté et de la malnutrition. En Afrique de l’Ouest, le Sénégal et le Ghana sont les deux pays qui ont fait plus de progrès dans la lutte contre la malnutrition. D’après le directeur Afrique de l’Ifpri, Ousmane Badiane, ces deux pays (le Sénégal et le Ghana) ont réduit de 50% leur niveau de malnutrition. D’autres pays, dit-il, ont aussi fait des « efforts notoires » en réduisant de 25 à 40% la malnutrition. Pour mettre fin à cette malnutrition qui reste toujours élevée en Afrique, Ousmane Badiane invite les gouvernements des États africains à « accentuer les efforts sur ce qu’ils ont fait pour arriver à ce niveau ». Par ailleurs, le rapport indique que l’Afrique subsaharienne fait face à une « baisse des produits de première nécessité et à des financements externes limités en 2016 ». «Une Campagne au niveau continental, intitulée « seize the moment » (saisir le moment), a été lancée pour accélérer les efforts du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (Pddaa), et ainsi augmenter les investissements en agriculture dans la région. Mais les impacts des sécheresses sévères, du changement climatique, du conflit et de l’urbanisation rapide, entraineront des défis continus en 2017 », analyse l’Ifpri. Toutefois, le directeur pour l’Afrique de l’Ifpri, Ousmane Badiane constate qu’en Afrique l’investissement dans le secteur de l’agriculture est en perte de vitesse ces dernières années. Il relève que l’investissement dans l’agriculture avait même atteint 3 à 10% en termes d’accroissement.