Les Etats-Unis s’apprêtent à déployer 500 troupes en Arabie Saoudite au moment où les tensions montent d’un cran entre Washington et Téhéran au Moyen-Orient
Trump militarise à grande échelle le Moyen-Orient. En effet, après avoir promis de déployer des troupes au Moyen-Orient pour intimider l’Iran et se préparer à une éventuelle guerre avec Téhéran, l’administration Trump pense surtout à la sécurité de ses deux principaux alliés dans la région, à savoir l’Arabie Saoudite et Israël.
Ainsi, d’après le New York Times, les Etats-Unis vont envoyer 500 troupes à l’Arabie Saoudite pour aider ce pays à faire face aux « agressions » du régime iranien dans la région. A en croire CNN, les 500 troupes seront déployées à la base militaire Prince Sultan, basé à Riyad, capitale d’Arabie Saoudite. Toujours selon CNN qui cite des sources officielles, un petit nombre de soldats est déjà présent sur le terrain.
« Un climat de tension entre deux puissances »
La décision de déployer des troupes en Iran intervient dans un contexte très tendu marqué par une forte confrontation jusque-là verbale entre Téhéran et Washington au Moyen-Orient. Rappelons que les Etats-Unis ont plusieurs fois accusé l’Iran de chercher à déstabiliser la région et pour cette raison, l’administration Trump avait ordonné le déploiement d’importants matériels militaires au Moyen-Orient.
En effet, en mai dernier, la presse avait annoncé le déploiement d’une batterie de missiles et d’un navire militaire au Moyen-Orient. Selon la BBC, l’USS Arlington et la batterie Patriot allaient rejoindre le porte-avion USS Abraham Lincoln déployé quelques jours plutôt par l’armée américaine.
« Les frontières sont nos lignes rouges »
Il convient de souligner que la tension s’était durcie entre l’Iran et les USA lorsque Téhéran a annoncé le 20 juin avoir abattu un drone américain qui survolait son territoire. « L’attaque de ce drone est un message explicite, décisif et clair que les défenseurs des frontières iraniennes réagiront à toute attaque menée par l’ennemi contre ce territoire. Les frontières sont nos lignes rouges et tout ennemi qui viole ces frontières prendra le chemin du retour », avait menacé le général Hossein Salami.
De leur côté, les américains avaient catégoriquement nié les explications fournies par l’Iran. « Les déclarations des Iraniens selon lesquelles l’avion survolait l’Iran sont fausses. Ce n’est pas une attaque provoquée par les Etats-Unis sur un espace aérien international », avait réagi Bill Urban, porte-parole du commandement central américain.