Le contre-offensive ukrainienne a-t-elle été un fiasco que les médias occidentaux tentent de cacher? La question se pose. D’ailleurs, dans une interview relayée, ce 16 juillet, par l’agence de presse russe Tass (qui devrait paraître prochainement), Vladimir Poutine a confirmé cette information.
« Ils n’ont pas réussi depuis que l’offensive a commencé. L’ennemi n’a pas réussi », a-t-il martelé. Si cette affirmation n’était qu’une seule opinion livrée par le président russe, Lecourrier-du-soir.com n’accorderait pas une seule ligne à cette histoire. Toutefois, lorsque le New York Times confirme cet échec avec des chiffres convaincants, cela devient une information à partager avec nos chers lecteurs.
En effet, dans un article publié ce 15 juillet, le média américain fait une révélation de taille sur les dessous d’une contre-offensive dont les médias ne parlent pas. Ainsi, d’après la source, lors des deux premières semaines de cette contre-offensive, 20% des armes ukrainiennes ont été détruites par l’armée russe au front.
L’information est d’autant plus dure que d’après les informations obtenues par cette source ce sont des armes hyper-sophistiquées que l’Occident a livrées à ce pays qui ont été détruites, à savoir des chars de combat. Et ce n’est pas la seule information donnée par le média américain.
En effet, d’après le New York Times, dans les jours qui ont suivi, les pertes enregistrées par l’armée ukrainienne ont connu une chute de 10%. Ce fait s’explique par un facteur déterminant : le changement de tactique qui a eu lieu à la suite de la livraison de nouvelles armes par l’Ukraine.
Mais, mauvaise nouvelle pour l’Occident. Car, d’après le média américain, la chute des pertes du côté ukrainien s’explique surtout par le ralentissement de la contre-offensive ukrainienne qui a buté sur une excellente armée russe. D’aileurs, le président ukrainien, Zelensky, a reconnu cette semaine que son armée a marqué une pause mais a préféré rejeter la faute sur la carence de munitions et d’armements afin de faire face à l’armée russe.
Reste désormais à savoir si les nouvelles armes fournies par l’Occident aideront à changer la donne car la réalité est que les choses tournent mal pour Kiev.