Violences 1er mai : Mélenchon tacle les médias : « Il y a un appétit à humilier le mouvement ouvrier »

Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise, a été l’invité de Jean-Jacques Bourdin. Sur le plateau de Bourdin Direct, plusieurs sujets ont été abordés, notamment les violences qui ont marqué la fête du 1 mai. Pour le chef de file de la France insoumise, il s’agit de groupuscules liés à l’extrême-droite

Il a fermement condamné la violence. « Ce type de violence ne mène nulle part. C’est de la pure aventure et à la fin, ça finit toujours mal. Quand vous serez allés en taule, quand vous aurez un casier judiciaire, vous servirez à quoi pour la lutte ? A rien ! Sur quoi débouche ce type d’activités. Sur rien ! », dit-il.

« C’est lamentable »

Réagissant à la violence de ce mardi, Mélenchon s’indigne du travail des médias. « Il y a un appétit à humilier le mouvement ouvrier, le mouvement des salariés. Il y a un appétit à ça. Tous les jours, on répète que les cheminots sont des fainéants, des privilégiés, que les infirmières pourraient faire autrement (…). Et là, c’est formidable. On amène sur des plateaux des belles scènes de dévastations (…). C’est lamentable », dénonce-t-il.

La question de l’immigration a aussi été abordée. Sur ce sujet, Mélenchon s’indigne que les militants de Générations Identitaires ne soient pas traduits en justice. « Il n’y en a pas un qui est au trou. Pas un ! », lâche-t-il. Et d’ajouter : « ils sont hors la loi parce qu’on ne permet pas en France à des milices privées de faire le travail des forces de l’ordre. (…) Je suis pour qu’ils soient réprimés ».

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