« Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ». Dans cette pandémie à Coronavirus qui a poussé le gouvernement à imposer une restriction presque totale des libertés, tel semble être le slogan de l’élite politique française, la même qui, en longueur de journée, se plaint pourtant que les citoyens français s’entassent dans des lieux publics sans masque ni respect des règles de distanciation sociale.
En effet, il est écœurant de constater que depuis la mi-janvier, le peuple français a été soumis à une assignation à résidence que le politiquement correct appelle « couvre-feu ». Au nom de l’urgence, il n’a plus le droit d’aller au cinéma, ni de se retrouver dans un bar entre amis, ni d’assister à un concert ou encore de manger dans un restaurant.
Les libertés individuelles ont été arrachées, les déplacements ont été réduits, les manifestations, pourtant garanties par la Constitution, ne sont tolérées que dans quelques cas, le Parlement s’est suicidé et le pouvoir tout entier est désormais entre les mains d’un seul homme au nom de l’état d’urgence.
Logiquement, dans de telles circonstances, tous les Français auraient dû être logés à la même enseigne, ce qui confirmerait le respect du principe de l’égalité entre citoyens très cher à l’élite politique française. Mais, apparemment non! Les strictes mesures sanitaires imposées au peuple (et qui doit les suivre au pied de la lettre sous peine d’être puni) ne s’appliquent qu’au peuple. L’élite en est dispensée et peut les enfreindre sans risque d’être tapés au porte-monnaie.
En effet, dans cette assignation à résidence, certains, en raison de leur statut social, se permettent d’enfreindre les règles qu’ils imposent pourtant au reste de la population. Et hélas, les exemples sont légion. Le 17 décembre, le jour où il a été annoncé dans la presse qu’Emmanuel Macron a été testé positif de Covid-19, il a été révélé que la veille le président français avait dîné avec une dizaine d’amis jusqu’à 00h30 alors qu’un couvre-feu était bien en vigueur sur toute l’étendue du territoire français et que les rencontres privées étaient limitées à seulement 6 personnes.
Et ce n’est pas tout. Le 31 janvier, il a révélé par la presse que des magistrats de la Cour d’Appel de Paris ont aussi été verbalisés dans un restaurant parisien où ils s’étaient, discrètement, réunis pour se partager un repas, enfreignant ainsi toutes les décisions imposées par la justice.
Et début février, on a appris toujours dans la presse qu’un commissaire de Police et un vice-procureur ont été pris en flagrant délit dans un restaurant clandestin de Carpentras. Et ce n’est hélas pas la fin de cette impunité qui règne chez l’élite française. En effet, ces dernières heures, il a été révélé qu’une vingtaine de journalistes de la chaîne BFMTV et des consultants santé (de la même chaîne) ont été surpris le 24 février dans un restaurant parisien appartenant au milliardaire Patrick Drahi, patron de la chaîne. Ils ont tous été verbalisés et le gérant du restaurant a été placé en garde en vue pour « mise en danger de la vie d’autrui ».
Pourtant, la première chaîne de France (BFMTV), qui s’est offusquée de voir des groupes de jeunes sans masque réunis aux alentours des quais de Seine il y a quatre jours et qui s’est érigée depuis le début de la pandémie en une police de la pensée traquant et détruisant médiatiquement toutes celles et tous ceux qui refusent d’obtempérer aux mesures liberticides mises en place, ne se gêne point de voir ses employés violer les mesures qu’ils imposent à la population en longueur de journée. Comme quoi, l’hypocrisie de l’élite française n’a plus de limite.
Cette pandémie à Coronavirus a quand même le mérite de nous ouvrir les yeux sur une réalité : la France est désormais entre les mains d’une élite qui a totalement conquis le pouvoir (politique, médiatique, judiciaire et même sanitaire) et qui impose des règles auxquelles tous les Français doivent se soumettre sauf elle.