Qui l’eut cru! Deux ans en arrière, personne, mais personne, ni en France ni dans le reste du monde, n’aurait cru à cette réalité orwellienne à laquelle nous sommes désormais exposée, c’est-à-dire être obligés de nous conformer aux desiderata de nos dirigeants politiques pour jouir d’une vie à moitié libre : aller au resto, au théâtre, nous rendre dans un bar, dans une boîte de nuit, prendre l’avion ou nous retrouver en famille.
Pourtant, dans le passé, il nous était totalement libre et gratuit de nous livrer à ces activités citées et personne n’osait nous priver de cette Liberté qui nous était si chère et pour laquelle des générations antérieures ont dû verser leur sang. Cependant, comme par hasard, depuis un an et demi, cette Liberté nous a presque totalement échappé. Elle n’est plus entre nos mains, mais entre celles de nos dirigeants qui s’en usent comme bon leur semble pour nous rappeler notre condition d’éternels sujets, appelés à se soumettre à la toute-puissance des gouvernants.
Désormais, pour se rendre dans un supermarché, à l’école, dans son lieu de travail, chez le médecin, chez le coiffeur ou dans une salle de théâtre ou au stade de foot… il y a des critères qu’il faut remplir. Etre un citoyen ne suffit plus. D’ailleurs, cela veut plus rien dire. Désormais, seule la vaccination complète (deux ou trois doses) vous fait entrer dans le cercle très restreint des citoyens à qui une pincée de liberté est accordée en guise de récompense pour bons et loyaux services rendus à l’Etat.
Aujourd’hui, c’est à cette réalité à laquelle nous devons faire face. C’est triste, déplorable, malheureux. Mais, c’est la réalité actuelle et celles et ceux qui osent désobéir sont immédiatement rangés dans la case des méchants complotistes, qui mettent en danger la vie de leurs voisins et qu’il faut isoler à la maison pour l’instant et pourquoi pas en taule si jamais la situation l’exige.
En tout cas, en France, l’Etat vient, une nouvelle fois, de restreindre les libertés des citoyens non-vaccinés qui, d’ailleurs, depuis un certain temps sont bannis des lieux publics auxquels ils pouvait accéder en toute liberté dans le monde d’avant.
Que s’est-il réellement passé? Et bien, face à la cinquième vague qui s’annonce, l’Etat, par le truchement de son ministre de la Santé, vient d’annoncer une nouvelle qui a provoqué un vif tollé sur les réseaux sociaux : le conditionnement du Pass Sanitaire à la troisième dose.
De quoi s’agit-il concrètement? En effet, ce 25 novembre, dans une allocution télévisée, Olivier Véran, ministre de la Santé, a clairement fixé les règles du jeu. Autrement dit, désormais, tout citoyen âgé de plus de 18 ans a l’obligation de se faire vacciner une troisième fois (dose de rappel) pour pouvoir conserver les bénéfices de ce précieux sésame appelé Pass Sanitaire qui donne accès à pratiquement tout. Mais, attention! Le Pass Sanitaire sera désactivé 7 mois après la seconde dose si vous n’avez pas pris une troisième dose. Là, tout est dit!
Désormais, dans ce monde orwellien dans lequel nous vivons, la Liberté a définitivement cessé d’être un droit. Il est devenu un bien qu’on vous confie (temporairement) en échange de quelques sacrifices. Dans ce cas de figure, le sacrifice n’est autre que la troisième dose sans laquelle votre vie en société est éteinte ou mise en stand-by jusqu’à ce que le tout-puissant Etat en décide autrement.
Ni travail, ni bar, ni resto, ni discothèque, ni soirée privée, ni voyage à l’étranger. La soumission à l’Etat ou la mort sociale! Il faut choisir.
Welcome to the New World (Bienvenu-e- au Nouveau Monde)