La confédération syndicale, Force Ouvrière (FO), est sous le feu des critiques. En effet, un article publié par Le Parisien a dévoilé le train de vie des cadres de l’entreprise
Force Ouvrière est dans la tourmente. Un article publié par Le Parisien et repris par plusieurs médias souligne le train de vie dispendieux de ses cadres. En effet, d’après Le Parisien qui dit avoir obtenu les documents de comptabilité interne, le train de vie des cadres risque d’aggraver la crise que traverse la confédération.
D’après, Le Parisien, Force Ouvrière a subi une perte de 635 182 euros. Toujours d’après journal, en 2017, 13 membres du bureau confédéral ont dépensé environ 400 000 euros en notes de frais. LaDepeche.fr confirme et parle de notes de frais d’un montant total de 388 683 euros, soit 28 898 euros par personne.
« Des salaires exorbitants »
LaDepeche.fr signale d’importantes dépenses sans justificatifs. Et les exemples ne manquent pas. Ainsi, le média reproche à l’ex patron Jean-Claude Mailly d’avoir perçu en 2017 100 334,63 euros brut. L’ex patron de FO a bénéficié d’un remboursement de 34 306,27 euros. Le plus embarrassant, note le média, est la multiplication des factures de carte bancaire sans justificatif. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1808,80 euros, 2026,24 euros et 3691,29 euros.
Au niveau des salaires, les montants sont faramineux. « Jean-Claude Mailly a perçu l’an dernier 62 816,90 euros », révèle Le Parisien. A cela, s’ajoutent des primes de permanence, de vacances mais aussi une prime de fin d’année, soit en tout 8361,21 euros bruts par mois. Le Parisien va plus loin et révèle que l’ex patron de Force Ouvrière a touché une prime de retraite de 22 792,37 euros.
Pour l’heure, Jean-Claude Mailly n’a pas voulu réagir. En tout cas, d’après Le Parisien, le syndicat est miné par une guerre fratricide.