En France, le pouvoir tremble et recourt à une véritable propagande médiatique afin de faire accepter à la population les mesures du confinement très largement décriées. Pour y arriver, Emmanuel Macron et son gouvernement n’hésitent plus à dépenser des sommes faramineuses afin de préparer psychologiquement les Français aux décisions difficiles à venir.
En effet, le 15 octobre dernier, ce fut à la chaîne BFMTV, dirigée par Marc-Olivier Fogiel, ami d’Emmanuel Macron, de nous pondre un sondage sorti de nulle part et selon lequel 62% des Français étaient favorables à l’instauration du couvre-feu pour juguler la propagation rapide du virus.
Ce sondage était tout sauf crédible et il suffisait de se baser sur les réactions des Français pour le savoir. Mais bref! Des milliers d’euros ont ainsi été alloués à un institut de sondage dont le travail consistait à mener une manipulation de masse pour légitimer un couvre-feu rejeté par la quasi-totalité des Français et la mission a été accomplie.
Ce 2 novembre, le mode opératoire a été le même. Les mêmes instituts de sondage reviennent à la charge dans l’unique but de sauver le pouvoir qui traverse une crise sociale sans précédent et qui ne voudrait surtout pas voir s’installer en France une révolte sociale dont les conséquences seraient désastreuses aussi bien sur le plan économique que politique.
Qu’est-ce qu’on nous a appris ce 2 novembre? Et bien, la presse française nous parle d’un nouveau sondage récemment publié et mené par deux instituts : IFOP et NCOM. Les conclusions de l’enquête sont hallucinantes : 71% des Français acceptent d’être confinés jusqu’à la fin de l’année, nous dit-on.
C’est du pipeau! Le gouvernement a en effet commandé ce sondage dans le but principal de préparer les Français à un prolongement du confinement qui, de source proche, devrait durer au-delà du 1er décembre. Mais, lors de sa dernière allocution télévisée, Macron avait soigneusement évité d’évoquer cette hypothèse afin de ne surtout pas provoquer l’immense colère des Français.
La réalité est que le gouvernement est convaincu que le confinement ne pourrait prendre fin à la date du 1er décembre. Il est donc conscient que sa prolongation est presque inévitable. Cependant, annoncer une décision aussi lourde est un risque politique énorme pour un gouvernement qui joue son va-tout dans cette crise.
L »Etat qui a dépensé en octobre 2020 un montant de 26,15 millions d’euros dans des sondages d’opinion pour tâter le pouls et faire avaler la pilule aux Français ne se gêne plus de déclencher une manipulation de masse en lançant un ballon d’essai avec l’idée de voir comment les Français vont réagir dans les jours à venir.
C’est triste d’en arriver là. Si la situation exige que le confinement soit prolongé, alors qu’il en soit ainsi et que l’Etat prenne toutes ses responsabilités pour annoncer une décision lourde de conséquences car il a été élu pour dire la vérité aux Français. Ceci dit, le sondage relève d’une véritable Fake News. Les Français dans leur grande majorité aimeraient fêter Noël en toute liberté, en dehors du confinement et sans couvre-feu et cela, tout le monde le sait.