Le premier ministre, Edouard Philippe, s’oppose catégoriquement à toute idée d’amnistier les Gilets Jaunes qui encourent des peines de prison
Le gouvernement n’envisage absolument pas l’amnistie des Gilets Jaunes. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir Edouard Philippe, premier ministre français, ce mercredi 13 février. Le chef du gouvernement répondait à une question d’Ingrid Levassasseur sur les violences policières qui ont émaillé plusieurs manifestations ces dernières semaines.
« On est descendu dans la rue pour manifester, pour dire combien on souffrait. Vous avez répondu par la violence. Nous nous sommes défendus. Maintenant, je vous demande, à vous et au président de la république, de cesser toutes les procédures en cours ou d’effacer les peines encourues sur les Gilets Jaunes. Vous avez le pouvoir, par l’amnistie, par le code pénal la loi 133-9, je vous demande l’amnistie des Gilets Jaunes parce que c’est abominable », dit Ingrid Levavasseur.
« Je m’y opposerai »
Une proposition d’amnistie que le premier ministre rejette catégoriquement. « On n’est pas d’accord et je vais vous dire ce que j’en pense exactement. (…) Il n’est pas question d’interrompre des procédures judiciaires. Si les procédures judiciaires sont en cours, le premier ministre, il n’a pas le droit, il n’a pas le pouvoir de les arrêter. »
Et d’ajouter : « vous parlez d’amnistie, ça n’existe pas l’amnistie du premier ministre. Il peut y avoir une loi d’amnistie et j’y serai opposé parce que quand vous voyez des gens qui saccagent l’Arc de Triomphe, je n’ai aucune envie de leur dire : ‘allez, ce n’est pas grave’ (…). Mais si! c’est grave. »