Manuel Valls, ex premier ministre français, s’est dit favorable à l’interdiction de manifestation Gilets Jaunes suite à l’agression du philosophe Alain Finkielkraut
Manuel Valls, ex premier ministre français et candidat à la mairie de Barcelone, a accordé une interview à RTL ce jeudi 21 février. Venu assister au diner du CRIF, l’ex premier ministre de François Hollande qui se dit profondément rattaché à l’Etat d’Israël s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment l’agression d’Alain Finkielkraut.
Manuel Valls dit ne pas être surpris par ce qui se passe. « Ça ne me surprend pas. Je partage ce que disait Emmanuel Macron hier sur une forme d’échec collectif de toute la société. Ça nous renvoie tous bien sûr à nos responsabilités. Il ne suffit pas de dénoncer, il faut agir », a déclaré l’ancien premier ministre.
« Il fallait fort et dure dès le début »
Pour Manuel Valls, certains cherchent toujours un bouc émissaire qui se trouve être souvent le juif. « On cherche toujours un bouc émissaire et c’est toujours le juif que l’on cherche. D’abord, parce que c’est lui qui unifie toutes les formes d’antisémitisme », explique l’homme politique de gauche.
Pour Manuel Valls, le gouvernement français aurait dû dès le début des manifestations se montrer dur envers les Gilets Jaunes antisémites. « Il fallait frapper fort et dur dès le début », dit-il. Valls estime dans l’interview accordée à RTL qu’il fallait interdire des manifestations. « Avec ce qui s’est passé la semaine dernière, la question d’interdire des manifestations peut se poser », estime-t-il.
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