Les radars vandalisés ont coûté à l’Etat français 660 millions d’euros
Après les pillages, arrive la facture. Des mois de violence ont coûté à l’Etat français des millions d’euros. C’est en tout cas ce que souligne le média Les Echos qui cite des sources officielles. D’après Les Echos, la destruction des radars a coûté à l’Etat français 660 millions d’euros.
Selon les sources gouvernementales citées, la responsabilité est partagée entre la recrudescence de la mortalité routière et les actes de vandalisme des gilets jaunes. Le média note un manque à gagner très important pour le gouvernement sur les recettes forfaitaires issues du contrôle automatisé à un niveau record : 209 millions d’euros en 2018 contre 928 millions d’euros.
« Des conséquences catastrophique sur le budget de l’Aftif »
Selon Les Echos, ces actes de vandalisme ayant entraîné une chute drastique des recettes forfaitaires issues du contrôle des radars risquent d’avoir des conséquences catastrophiques sur le budget de l’Aftif, l’agence finançant les infrastructures de transport. Le budget de cette agence n’a été voté qu’en février 2019.
Face à la situation, le média français nous apprend que « l’Etat a fait une croix sur 65 millions qui devaient servir au désendettement, le budget de la Sécurité routière a été amputée de 57 millions et les recettes allouées aux collectivités locales ont été réduites de 60 millions d’euros. »
Rappelons qu’en janvier dernier, Le Parisien avait évalué à 512,8 millions d’euros le coûtdes radars vandalisés. Pour les réparer, l’Etat français devait débourser 82,3 millions d’euros, d’après un rapport cité par Le Parisien et mené par Valérie Rabault, ex rapporteur général du budget au niveau de l’Assemblée nationale.