Philippe Poutou, chef de file du parti NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), a fait part de son ras-le-bol à la suite de l’arrestation du journaliste Gaspard Glanz par la police ce samedi 20 avril en marge de l’Acte 23 des Gilets Jaunes
Philippe Poutou ne décolère pas. Ce lundi, l’homme politique de gauche et porte-parole du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) s’en est sévèrement pris à Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner qu’il accuse d’atteinte à « l’Etat de droit et à la démocratie ».
Dans un message publié sur twitter, Philippe Poutou n’a pas mâché ses mots. « Macron-Castaner pris en flagrant délit d’atteinte à l’ ‘Etat de droit’, à la démocratie en réprimant toujours plus les manifestations, en gazant et en frappant à outrance, en arrêtant des journalistes comme Gaspard Glanz. Il y a urgence à stopper ce pouvoir autoritaire et policier », a-t-il dénoncé.
Macron-Castaner pris en flagrant délit d’atteinte à « l’Etat de droit », à la démocratie en réprimant toujours plus les manifestations, en gazant et frappant à outrance, en arrêtant des journalistes comme Gaspard Glanz. Il y a urgence à stopper ce pouvoir autoritaire et policier.
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) 22 avril 2019
« L’information est un droit »
La grosse colère de Poutou intervient deux jours après l’arrestation du journaliste Gaspard Glanz lors de l’Acte 23 des Gilets Jaunes à Paris. Dans la presse, on affirme que ce dernier a été interpellé pour avoir fait un doigt d’honneur aux forces de l’ordre. Son arrestation a, depuis, suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux.
Ce lundi, plusieurs images ont circulé sur les réseaux sociaux. En effet, dans une photo postée sur twitter, on pouvait voir une foule rassemblée devant le commissariat du 12ème arrondissement de Paris (où le journaliste est placé en garde à vue) exigeant sa libération. La garde à vue de Glanz, selon son avocat, pourrait durer 16 heures.
L’arrestation de Gaspard a suscité la réaction des organisations des défenses des droits de la presse, notamment Reporters Sans Frontières. Dans un twitte posté ce samedi, RSF (Reporters Sans Frontières) a dénoncé l’interpellation de deux journalistes et des tirs de LBD lancés contre ces derniers par des policiers. « L’information est un droit », martèle RSF.