Maxime Nicolle, l’une des figures du mouvement des Gilets Jaunes, pourrait bientôt obtenir sa carte de presse et devenir journaliste professionnel, pendant qu’Eric Drouet fait face à la justice
Fly Rider sera-t-il bientôt un journaliste professionnel ? C’est en tout cas la question qui secoue la toile ces dernières heures. Fly Rider, de son vrai nom Maxime Nicolle, a lui-même confirmé cette information dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux il y a quelques heures.
« Pour avoir une carte de presse, il faut que vous travailliez trois mois pour une agence de presse ou pour un média. Et il faut que le montant du revenu soit au minimum la moitié des revenus que j’avais avant. Donc, en l’occurrence comme je touche 500 balles et que là, je vais toucher un peu plus de 1 000 euros, oui, je vais avoir le droit d’avoir une carte de presse trois mois après la date de mon entrée chez ‘Quartier Général’», a déclaré le Gilet Jaune.
« Une reconversion qui ne passe pas »
L’information risque de susciter la colère des sympathisants du mouvement qui ont été nombreux à manifester leur déception. D’ailleurs, à la suite de l’annonce du média QG Le Média de l’intégration de Fly Rider dans son équipe, les critiques à l’encontre du Gilet Jaune ont été nombreuses.
« Cette blague et dire que nos impôts servent à ça ! », ironise un internaute après avoir eu connaissance de la liste. Un autre internaute bloqué par Maxime Nicolle n’avait pas hésité à déblatérer. « Voici la preuve de l’ouverture d’esprit de Fly, juste parce que je n’étais pas d’accord avec lui sur les vaccins et il n’a pas apprécié à ne pas vacciner ses enfants. Il n’est pas médecin », s’agace dans un twitte datant du 7 septembre.
Dans la presse, on explique que l’obtention de cette carte de presse par Maxime Nicolle risque d’être compliqué en raison de son passé judiciaire. En effet, le Gilet Jaune avait reconnu dans une interview accordée au média Le Télégramme avoir été condamné en 2012 à 8 mois de prison pour menaces de mort, séquestration et violences. Une condamnation qui risque de lui coûter cher.
« Un mouvement moribond ? »
Pendant que Fly Rider candidate pour obtenir sa carte de presse, Eric Drouet, l’ex chef de file des Gilets Jaunes, est empêtré dans des ennuis judiciaires à n’en plus finir. En effet, il y a deux semaines, le chauffeur routier de Seine-et-Marne a été condamné à 500 euros d’amende avec sursis pour port d’armes.
Moins d’un an après le déclenchement du premier acte Gilet Jaune en novembre 2018, les deux chemins poursuivis par les deux ex chefs de file du mouvement sont diamétralement opposés. Cette situation explique-t-elle la mort du mouvement qui avait fait trembler le pouvoir en novembre 2018 ? Une chose est sûre : si le mouvement ne s’est pas essoufflé, il n’est plus aussi soudé qu’il ne l’était il y a quelques mois.