Le président russe, Vladimir Poutine, a effectué une visite surprise en Syrie ce mardi. Une visite qui intervient dans un contexte très tendu marqué par une confrontation jusqu’ici diplomatique entre les Etats-Unis et l’Iran trois jours après l’assassinat du général iranien, Qassen Soleimani
Une visite inopinée qui fait la une des médias du monde entier. Trois jours après l’assassinat de Qassen Soleimani, général iranien tué ce vendredi sur ordre de Donald Trump, Vladimir Poutine, président de la Russie, s’est rendu en Syrie dans une visite surprise largement commentée dans la presse.
La visite de ce mardi 7 janvier a été confirmée par le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov cité par l’agence de presse Tass. « Vladimir Poutine a quitté l’aéroport de Moscou et a débarqué à l’aéroport de l’Armée russe en Syrie. Il a parcouru les rues de Damas », a précisé le porte-parole du gouvernement russe, ajoutant que Poutine a eu un tête-à-tête avec Bachar Al-Assar, président de la Syrie.
« Une rencontre à huis clos »
D’après l’agence de presse russe Tass, Poutine et son homologue syrien se sont entretenus sur la question de l’intégrité territoriale de la Syrie dans un contexte de fortes tensions entre les Etats-Unis et l’Iran. Bachar Al-Assad s’est, quant à lui, félicité de la présence de l’armée russe sur le sol syrien.
Dans la presse syrienne, la visite de Vladimir Poutine n’est pas passée inaperçue. Ainsi, selon l’agence de presse syrienne Sana, les deux présidents se sont entretenus dans deux réunions différentes, dont l’une à huis clos. Les deux dirigeants, à en croire Sana, ont mis un point d’honneur sur le retour de la stabilité et de la paix en Syrie.
La visite de Poutine en Syrie pose de nombreuses questions. Poutine cherche-t-il à rassurer son principal soutien, la Syrie, au moment où les Etats-Unis déclarent la guerre à l’Iran, l’allié numéro 1 de la Syrie dans la région ? En tout cas, la visite de l’homme fort de Moscou est un message très clair adressé aux Américains et à l’Occident que Moscou est plus que jamais déterminé à protéger le régime de Damas.